Antoine Kombouaré : « J’étais un peu plus expressif »
À l'occasion d'un retour sur la rencontre entre le RC Lens et Créteil pour le site officiel artésien, Antoine Kombouaré évoque son attitude sur le bord du terrain, expliquant notamment que le fait de gesticuler et hurler n'est pas forcémet utile (petite pensée pour Jean-Louis Garcia, ndlr) pour diriger son groupe lors de la rencontre.
« Mon attitude au bord du terrain varie selon les matchs. Mais je suis conscient d’une chose : quand les joueurs sont sur le terrain soit ils ne m’entendent pas, soit ils ne veulent pas m’entendre. Je sais ce que c’est, j’ai été joueur. Quand je n’avais pas envie d’écouter le coach, je ne le faisais pas. [Ndlr, rires]
Il m’arrive de siffler lors des replis défensifs, mais concernant le jeu je préfère attendre la pause pour donner mes consignes car le match appartient d’abord aux joueurs. Une fois qu’il est commencé, l’entraîneur peut gesticuler autant qu’il veut sur le côté mais ça ne servira pas à grand-chose.
Des fois on s’énerve un peu mais c’est surtout pour essayer de détourner l’attention de l’arbitre et lui faire comprendre qu’il s’est trompé. Mais je me suis rendu compte que ça ne marchait pas. Le seul intérêt à cela, c’est que ça peut faire du bien. C’est une façon de se défouler.
Quand j’étais un jeune entraîneur, j’étais un peu plus expressif. Mais avec le temps, on apprend à gérer cette pression, cette solitude qu’on a d’être sur le banc. »
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