Sikora : « Si on ne passe pas Armentières, on aura l’air de cons »
A deux jours de la rencontre de 8e tour de la Coupe de France contre Armentières, Eric Sikora évoque ce match, mais aussi l'état d'esprit très sain et positif qui règne au sein de son groupe depuis plusieurs semaines.
L'objectif de la Coupe de France :
« Pour l’instant, l’objectif est d’être en 32e de finale. Après, il y a les Ligue 1 qui rentrent et des Ligue 2. Ce seront des matchs compliqués. Au lieu de faire des matchs amicaux, c’est aussi bien de faire des matchs de Coupe de France. En plus, tu te trouves face à des équipes contre lesquelles tu peux te juger. C’est donc intéressant et cela peut aussi permettre de donner de la confiance. Tu joues une Ligue 2 ou une Ligue 1 et si tu passes, mentalement et moralement, ça fait du bien. Ça permet aussi de pouvoir enchaîner. Il n’y a pas d’objectifs particuliers. Maintenant, on a bien vu aussi qu’en Coupe de France, ces dernières années, il y a des équipes de Ligue 2 ou de National qui créent l’exploit. Pourquoi pas nous ? J’estime que, quand on entre dans une compétition, que ce soit la Coupe de France, la Coupe de la Ligue ou le championnat, c’est pour donner le meilleur de soi-même et aller au bout. J’ai toujours été comme ça et je ne vais pas changer. Si tu tires Marseille, le PSG ou Bordeaux, tu as 2% de chances de passer mais c’est comme Armentières aujourd’hui. On sera là pour créer l’exploit et donner le meilleur de nous-même, montrer une belle image du football lensois et créer l’exploit. On est capable de faire des belles choses mais on n’en est pas là. Aujourd’hui, il y a Armentières et ces trois matchs de championnat. On verra après la trêve. Ça ne sert à rien de s’enflammer ou de voir ce 32e de finale car, déjà, il faut passer Armentières. Si on ne passe pas Armentières, on aura l’air de cons et vous pourrez me dire que j’ai parlé du PSG… On n’en est pas là. On prend match par match et on verra bien ce qu’il adviendra. »
Ne pas s'enflammer contre Armentières :
« Si on reste sur les derniers résultats, aujourd’hui tout est rose et tout va bien. Mais on sait très bien que, dans le football, on peut très vite retomber très bas et c’est le match piège par excellence. Les joueurs, aujourd’hui, sont dans une phase hyper positive et n’ont pas envie de casser cette spirale pour retomber une nouvelle fois au plus bas et galérer car s’il venait à arriver un accident en Coupe de France, quoi qu’il arrive, c’est une DH, c’est Armentières et ça peut nous faire très mal. Quand on voit la semaine de travail des mecs, on les sent concernés et concentrés. S’ils sont dans cet état d’esprit-là, on évitera le piège. Maintenant, il y a les aléas, els conditions climatiques. Ça rappelle un peu le match contre Arras à Bollaert, avec la neige et 0-0- aux tirs au but. C’est un scénario qui peut arriver. Maintenant, si on fait un copier-coller du match des Lilas, ça passera. »
Désamorcer l'euphorie :
« La période d’euphorie dure quand même. On ne peut pas dire aujourd’hui que, sur les points qu’on a pris, on ait volé quoi que ce soit. Il y a eu de la qualité dans le jeu, dans l’état d’esprit, de la solidarité et plein de choses qui nous permettent d’espérer. L’euphorie, bien sûr qu’elle est là parce qu’il y a des victoires et des matchs nuls mais on n’a pas joué non plus contre Billy-Montigny et Loos-en-Gohelle, avec tout le respect que j’ai pour eux vu que je suis de Billy-Montigny et que j’ai joué à Loos-en-Gohelle. Le test, on verra quand on aura une défaite, pour voir si on est capable de réagir. Mais sincèrement, sur ce qu’on voit aux entraînements, en matchs, les attitudes qu’on voit avant le match, à la mi-temps et après-match, je pense sincèrement qu’ils sont capables de réagir. Maintenant, on n’en est pas là. On est dans cette phase qui nous permet un peu de voir différemment les choses et de bien se préparer. Il faut faire attention au moindre relâchement, sur le terrain ou en dehors, dans le respect des règles et du règlement qu’on a mis en place. Tant qu’on sera là-dedans, on sera dans le vrai. Maintenant, s’il y en a un qui s’écarte, tant pis pour lui. Il y a un groupe de vingt joueurs, plus trois gardiens. Les jeunes ont démontré aussi qu’ils pouvaient jouer et aider cette équipe-là. Celui qui va se relâcher et ne fera plus les efforts, on mettra quelqu’un d’autre et ça permettra aussi de ne pas s’endormir et de se dire qu’aujourd’hui, rien est gagné et rien est fait. »
Source :rclens.fr
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