Sibierski : « Travailler très intelligemment, très discrètement »
Ce lundi, le Racing repasse devant la DNCG. Si l'avis est positif, le club pourra avancer sereinement sur son recrutement. Interrogé à ce sujet sur le site officiel du Racing, Antoine Sibierski confirme les contacts avec les "recrues" contactées par Gervais Martel et évoque la possibilité d'autres arrivées. Mais chacun des joueurs aura été étudié avant et il compte bien utiliser ses relations et son carnet d'adresses pour effectuer un recrutement malin et peu onéreux.
Concernant le mercato, Gervais Martel y avait déjà beaucoup travaillé. La signature de Jérôme Le Moigne en est un exemple. Comptes-tu poursuivre ce travail ?
C'est très délicat. J'arrive, et c'est à moi de prendre les décisions alors que c'est un travail que je n'ai pas fait en amont. Un travail qui est l’œuvre de Gervais, Jocelyn Blanchard, Jean-Louis Garcia et Didier Sénac. Ce sont des joueurs que eux considéraient pouvoir prendre. Maintenant, si je valide sur des joueurs que je n'ai pas vu, j'en prends la responsabilité. On pourra s'en prendre à moi s'ils ne donnent pas satisfaction. Mais cela peut aussi être de très bons joueurs qu'il ne faut pas laisser échapper. En deux, trois jours, ce n'est pas évident. Pour Jérôme Le Moigne, j'ai fait confiance aux connaissances footballistiques de tous ces gens. Et bien sûr je n'ai aucun mérite dans sa venue. J'étais à ses côtés au moment de la signature mais c'est tout le travail fait en amont qui a permis sa venue à Lens. Il y en a trois, quatre autres qui sont sur une liste, et j'ai quand même besoin de me faire une bonne idée de ces joueurs. J'ai besoin de me renseigner personnellement sur eux auprès de personnes qui les connaissent. Et puis ensuite, je vois un maximum de vidéos, et notamment de matchs des deux dernières saisons. Après, je validerai ou pas.
Le fait d'habiter en Angleterre depuis de nombreuses années ne t'a peut-être pas aidé à connaître le football français actuel ?
Vous vous trompez. Il y a trois ans, quand j'ai arrêté de jouer, et pour rester dans le milieu, j'avais décidé d'assister mon frère qui est agent de joueurs en France, qui a sa licence. Donc, autant en France qu'en Angleterre mais également en Belgique, en Suisse, j'ai vu des matchs, j'ai supervisé de nombreux joueurs. Pendant une année, j'ai rencontré des joueurs, des entraîneurs, des directeurs sportifs. J'ai un carnet d'adresses important qui va pouvoir m'aider, dans le rôle que j'ai aujourd'hui, à bénéficier de bons coups qui ne vont rien coûter au club. C'est en tous cas dans cette optique que je travaille parce qu'on n'a pas les moyens aujourd'hui d'acheter des joueurs.
Comment vas-tu agir avec ces joueurs ? Tu t'es donné un délai ?
Il y a un paramètre important également, c'est la DNCG. On y est passé jeudi. Luc Dayan, avec le Crédit agricole, a proposé ce qu'il avait à proposer. Et l'on doit avoir un retour lundi à ce sujet. Cela va conditionner les futures arrivées... Mais, de toutes façons, il va falloir travailler très intelligemment, très discrètement, et peut-être aller chercher d'autres joueurs en plus ou en moins des trois, quatre noms qui ont été évoqués. Je viens avec mes idées, avec mes convictions par rapport à l'équipe que je veux voir cette saison au Racing club de Lens. J'en ai parlé avec Jean-Louis Garcia... Et voilà, tout cela fait qu'il y a un travail à effectuer dans l'urgence.
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