Nomenjanahary : « J'essaie d'être bien »

Lalaina Nomenjanahary RC Lens
Interrogé dans La Voix du Nord, Lalaïna Nomenjanahary revient sur ses débuts avec le RC Lens et le rôle prépondérant d'Hervé Arsène dans son éclosion et son épanouissement en Artois.

Son lien avec Hervé Arsène : « Hervé me connaissait. On a fait pas mal de matchs ensemble à l'époque où il s'occupait de l'équipe nationale malgache avec Jean-Paul (Rabier, lui-même ancien lensois aussi) » « Je sentais bien qu'il me suivait de près. On a parlé. Et voilà, je suis venu en France. C'est loin, la France, pour un Malgache ! Sans la sélection, on ne se serait peut-être jamais croisés. Moi, je suis de la capitale (Antananarivo), lui, de Nocibé. »

Sa blessure à la cheville l'année dernière contre Boulogne-sur-Mer : « J'ai pris un coup terrible au moral. La blessure, l'éloignement, le temps... Heureusement, il (Hervé Arsène) était là. C'est mon coach. Pas seulement dans le foot, mais dans la vie aussi. Il me dit beaucoup de choses. En gros, c'est mon deuxième père ! »

Ses débuts à Madagascar et son départ : « Là-bas, j'avais fait des études et passé mon bac. Après, j'avais fait le choix du football. Un club de La Réunion me demandait à de très bonnes conditions. C'était risqué de faire ça mais je m'étais lancé. » « S'adapter n'est pas simple mais le coach a toujours été là. Et il m'avait bien sûr parlé de Lens, son club. Je ne sais pas ce qu'il a fait mais, très vite, je me suis retrouvé au Racing. »

Son premier but en Ligue 2 avec Lens, à Nîmes : « Oh, là, là, mon coeur battait fort. J'étais fier de moi, ce jour-là. »

Sa vitesse sur le terrain : « Ça a toujours été ma qualité mais, maintenant, il me faut ajouter ce qu'il me manque » « Car il me manquait déjà beaucoup de choses en arrivant ici, physiquement, tactiquement ! »

Son replacement au milieu de terrain : « Milieu, c'est mieux qu'arrière latéral, c'est plus près du but. Quand t'as la balle, tu peux toujours centrer. »

Son rôle pour les footballeurs de Madagascar : « Il y a plein de joueurs là-bas qui, comme moi ou Béria à Lille, peuvent venir en Europe. J'essaie d'être bien. Comme ça, les gens seront intéressés par mon île et ses footballeurs. »


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