Hinschberger : « On pouvait gagner, à part à Lens »
Interrogé dans Ouest-France, alors que son équipe de Laval connaît une fin des matchs allers délicates, Philippe Hinschberger revient sur ces quatre défaites, dont celles contre Lens.
Le maintien, c’est la grande préoccupation ?
Oui. Aujourd’hui, le projet c’est de sauver le Stade lavallois en L2. Et c’est de plus en plus dur. À un moment, ça va casser. La conjoncture du foot fait que notre place en L2 se situe entre la 15e et la 20e. Voilà, c’est comme ça. Les gens qui tombent des nues en le découvrant ne sont pas réalistes. Je ne veux pas ouvrir le parapluie, mais on a une masse salariale qui est ce qu’elle est, qui fait qu’on joue vendredi avec quatre joueurs venant de CFA, et trois défenseurs nés en 1992. On joue dans un stade qui n’en est plus un. On a perdu contre Lens, Angers, Le Havre, Guingamp ? Ils sont plus forts que nous.
Qu’est ce qui peut changer la donne ?
On va retrouver des joueurs après la trêve. Contre Le Havre, il manquait quand même Talmont, Perrot, Ewolo, Lebouc, Gamboa, soit une moitié d’équipe pouvant être titulaire. On avait signé notre série de victoires en repositionnant des cadres, comme Talmont, Viale, et on a besoin de garçons qui sont dans l’activité… J’ai un effectif, je dois le faire progresser, voir avec qui je peux nous sauver. Et la liste, elle est faite. Il y a des gens avec qui on descendrait, parce qu’il faudrait qu’ils en fassent plus, ou aient davantage de constance. Mais tous nos matches, on pouvait les gagner, à part au Mans ou à Lens. Pourquoi ? Parce qu’on a toujours marqué un but…
Commenter cette actualité (...)