Hervé Arsène et la détection de Lalaïna Nomenjanahary
Dans La Voix du Nord, Hervé Arsène, d'origine malgache comme le milieu gauche lensois, explique comment il a repéré Lalaïna Nomenjanahary à Madagascar et souligne le rôle de Gervais Martel, qui l'avait autorisé à s'éloigner temporairement du RC Lens pour prendre en charge la sélection malgache.
A la tête de la sélection malgache : « Non seulement ça a été profitable pour moi de vivre ça car on a joué contre des équipes comme la Côte d'Ivoire, le Congo, le Gabon mais encore ça m'a permis de voir les gamins de là-bas. »
Convaincre Lalaïna Nomenjanahary : « Ce n'était pas gagné car il avait reçu une belle proposition d'un club de La Réunion. Mais, ne le répétez pas, j'ai été bien aidé par le fait que sa compagne étudiait en France ! » « Ce n'était pas évident ! Au départ, il ne voulait pas venir. Logique : à Madagascar, il était mieux payé qu'à Avion. Mettez-vous à sa place. En outre, une île presque voisine l'appelait pour jouer et avec un bon salaire. Et moi, je débarquais en lui disant : "Viens à Avion !" J'ai pris l'initiative de lui payer son billet d'avion pour qu'il soit vu. Je suis content d'avoir réussi car ce n'était vraiment pas évident. »
Ce qui distinguait Lalaïna Nomenjanahary des autres : « Ce qui m'a d'abord plu chez lui, c'est sa capacité à faire des efforts continuellement. Et puis, il y a sa vitesse. Il sait faire l'aller et le retour dans ses courses ! Ça, il l'a naturellement. Globalement, j'aime les joueurs qui savent garder le ballon et le faire vivre. Lalaina a ça aussi en lui. C'est une vraie force. Comme sa volonté. Il sait se mettre au service de l'équipe. Dans la transition, une équipe a toujours besoin de joueurs qui savent bien défendre. J'étais persuadé qu'il était capable de faire quelque chose. Il lui fallait simplement gérer le temps. »
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