Garcia : « Au final, c'était un match relevé »

Malgré la défaite et l'élimination en Coupe de la Ligue, l'entraîneur lensois trouve du positif dans ce match, mais regrette les occasions ratées et notamment celle de Yohan Démont juste avant le 2e but caennais.

« Je trouve que l'on a réalisé une première mi-temps très intéressante. On a mené au score. On aurait pu même l'aggraver. C'est dommage de concéder ce but qui, par ailleurs, est splendide. Laurent Agouazi est parvenu à marquer un second très joli but en deux rencontres : une combinaison sur coup franc où l'on se fait surprendre. C'est dommage de concéder cette égalisation car, à ce moment-là, je trouvais que l'on était bien dans le match. Et puis il y a le tournant de cette deuxième mi-temps. Une minute après une très très grosse occasion par Yohan Démont, Livio Nabab inscrit le but de la victoire... Voilà, on parvient à se créer des occasions mais on n'a pas su les concrétiser...
Après, je pense que l'on a été un peu moins rigoureux dans notre marquage en deuxième mi-temps. On a laissé un peu plus de liberté aux attaquants caennais. Mais bon, concernant les occasions de but, on n'en a très peu concédées... Au final, c'était un match relevé. Les deux équipes ont joué le jeu de ce premier tour de coupe de la Ligue. Cela aurait pu basculer de l'autre côté mais ils ont été plus réalistes que nous. On est dans une continuité concernant l'état d'esprit, l'envie. Maintenant, il reste des réglages à effectuer. Et puis – on le sait – il nous manque quelques arguments offensifs pour percuter un peu plus. C'est évident. J'espère que cela va s'arranger très vite, et que notre effectif n'est pas définitif... On a des joueurs très jeunes sur le banc de touche. Ce n'est pas facile lorsque l'on joue un deuxième match en quatre jours. Sur ce match, il faut reconnaître que le banc caennais, avec plus de maturité, a été plus performant que le nôtre. C'est comme ça. Cela fait aussi partie de l'apprentissage de nos jeunes... Dans le jeu, j'ai encore vu de bonnes choses. Par contre, dans les trente derniers mètres, il faut que l'on soit capables d'être plus présents, plus percutants. »