Francis Gillot : « Douze ans à Lens, c’est un bail ! »

Longuement interrogé dans La Voix des Sports, Francis Gillot évoque ce retour au stade Bollaert-Delelis mercredi à l'occasion du quart de finale de Coupe de France entre le RC Lens et Bordeaux, abordant notamment les nombreuses années passées à Lens ainsi que le départ de Gervais Martel l'été dernier.

- Ça vous fait quoi, Francis, de revenir à Lens ?
« Ça fait plaisir. Le Racing étant descendu en Ligue 2, je n’ai malheureusement plus la chance de revenir au moins une fois dans la saison au stade Bollaert. C’est embêtant car j’ai toujours beaucoup d’amis là-bas. A cela s’ajoute le fait que « Siko » a pris l’équipe. On s’appelle souvent. Récemment, j’étais revenu à Lille. On a mangé ensemble. En plus, je trouve que les deux clubs se ressemblent. Lens est dans le milieu de tableau, comme nous. »

- Lens, c’est une vraie tranche de vie.
« Je suis quand même resté neuf ans en tant que joueurs et trois comme entraîneur. Douze ans, c’est un bail ! En plus, c’est ma région. Ma famille est toujours là-bas et beaucoup de gens que j’apprécie s’y trouvent aussi. Au Racing, il y a des mecs que je connais depuis vingt ans, Laurent Hochart, Didier Sénac, « Siko ». Vingt ans, vous imaginez ?

- Mais il n’y a plus Gervais Martel...
« Ça me désole. Je l’ai revu récemment au golf d’Arras. Gervais était quelqu’un qui vivait pour son club. Ça doit lui manquer terriblement de ne plus être là, ça fait mal. Il doit beaucoup souffrir, car c’est un passionné. Avec quelques-uns comme Molinari, Nicollin, il était ce que l’on appelle un président emblématique. Bien sûr, il y avait aussi M. Delelis, mais Gervais était là. »

- Vous étiez là également…
« Eh oui mais, vous savez, c’est le lot de tous les entraîneurs de partir un jour et d’être remplacés ! Un entraîneur dépend des joueurs. »


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