Florent Perraud : « On est frustré et énervé »

Dans L'Union, le gardien sedanais Florent Perraud revient sur le match de vendredi contre le RC Lens et sur le pénalty encaissé dans les arrêts de jeu, alors qu'il touche le ballon frappé par Yohan Touzghar sans parvenir à le sortir du but.

Florent, comment avez-vous encaissé l'égalisation lensoise au bout du temps additionnel ?
« On est frustré et énervé. On éprouve énormément de regrets, mais on n'a pas su se mettre à l'abri pour éviter un coup du sort. »

Vous touchez le ballon sur le penalty de Yoann Touzghar. Qu'a-t-il manqué pour le détourner ?
« Pas grand-chose. Il tope un peu sa frappe, il y a un petit rebond juste avant. C'est le genre de tir difficile à arrêter. »

Avez-vous l'impression d'être maudits ?
« Le scénario a été très cruel. On va essayer de digérer pour essayer de repartir avec l'envie de ne pas mourir et de faire vivre cette petite flamme qui montre qu'on n'est pas encore mort mathématiquement. On peut nous reprocher plein de choses, mais en aucun cas de ne pas se battre. On appartient à un club, on le défend. »

Le regret ne se situe-t-il pas aussi au moment de la réduction du score de votre adversaire ?
« On a effectivement concédé ce but trop vite. On a permis aux Lensois de revenir à un coup de fusil. Si on était rentré à la mi-temps à 2-0, ce n'aurait pas été pareil. Les Artésiens sont malheureusement revenus rapidement dans le match, on n'était pas à l'abri de ce penalty. »

[...] Est-ce votre qualité de jeu qui vous laisse un soupçon d'optimisme ?
« Mener 2-0 à Lens, peu d'équipes l'ont fait. On a plus de chances d'empocher des points en produisant du jeu, mais il est tellement frustrant d'entendre qu'on joue bien lorsqu'il n'y a pas la victoire au bout qu'on n'existe que par les succès. »