Sikora : « Ce groupe-là est prêt à franchir un palier »
Sur le site officiel du RC Lens, Eric Sikora nous livre sa recette suite aux derniers résultats encourageants de son équipe et félicite ses joueurs pour leur état d'esprit.
Les bons résultats :
« Les résultats amènent aussi un peu plus de confiance, un peu plus de liberté. Tu tentes un peu plus. Après, c’est question de discours et de relation avec le groupe. Aujourd’hui, il y a des résultats intéressants, très intéressants avec des bonnes choses. Donc on est content, on est satisfait du travail qui a été accompli depuis ce match de Nantes. Il y a eu de gros efforts, il y a eu des améliorations, des bonnes choses, il faut continuer. De toutes façons, on ne peut pas se relâcher : il faut qu’on soit toujours à 100%, au meilleur de nous-même pour aller chercher des résultats. Aujourd’hui, on est une équipe avec huit matchs sans défaite en championnat. Le regard est différent. On va jouer à Tours et on me dit c’est le meilleur match de l’équipe de Tours depuis le début du championnat. Maintenant, dès qu’on arrive, les équipes aussi nous voient différemment. C’est un peu plus compliqué. C’est à nous de trouver les cles, à nous de trouver les armes pour contourner ça, essayer de ramener des points et gagner des match. »
Le volume des entraînements :
« C’est vrai qu’il y a eu un très bon travail quand on a repris le groupe. Vincent (Lannoy, le préparateur physique) a fait du super boulot dans les semaines qui ont suivi. Mais avec les matchs à répétition, les terrains commencent à être difficiles. Il y a des piqûres de rappel une fois par semaine sur le plan athlétique, soit au niveau des courses ou en salle en muscu. On continue à s’entretenir. Ce n’est pas parce qu’on a fait une grosse préparation aujourd’hui qu’on va laisser tomber et se dire qu’on a fait le plus dur. Il y a un entretien une fois par semaine sur le plan athlétique pour qu’ils puissent tenir. Quand on leur donne le travail, ils sourient un peu, ils nous chambrent un peu mais ils sont toujours dans les temps et s’accrochent tous. Cela montre que ce groupe-là est prêt à franchir un palier et qu’il n’a plus envie de galérer et de connaître de nouveau tous ces moments de souffrance qu’il y a pu avoir depuis pas mal de temps. »
Un groupe qui vit bien :
«A partir du moment où tu as des résultats, tu as une bonne ambiance que ce soit en dehors ou sur le terrain, ils s’entendent bien aussi. Quand on part à l’extérieur, on est dans le train, on mange le midi ou le soir et on sent que ça vie bien, qu’il n’y a pas de clan. Après bien sûr, il y a des affinités avec d’autres mais, à partir du moment où tu te sens bien à l’extérieur avec tes potes, tu le retrouves sur le terrain et tu fais les efforts tous ensemble. En plus, il y a eu ce mérite de gagner ce match de Niort parce que, pour moi, c’est ce match-là qui est le plus important et qui nous a permis de montrer qu’on était capable de gagner des matchs, même en étant en difficulté, en étant pas trop bien. Et il y a eu cet enchaînement à Auxerre, où on a été très bon. Peut-être que ce déclic de Niort a servi à cette équipe-là en se disant : "Finalement, on n’est pas plus mauvais que les autres, on n’est pas plus bête que les autres, mais si on se met à jouer ensemble, en equipe, on est capable de faire des choses". Et cette victoire de Niort, c’est un peu ça. C’est la récompense du travail des quatorze qui sont rentrés, des seize qui étaient sur le terrain, parce que deux ne sont pas rentrés, qui a permis justement de remporter ce match à la 88e. C’est un centre de Démont pour Pollet mais, sur la situation, on est à 5 ou 6 dans la surface en étant à la 87e minute. Cela prouve que ce groupe-là est capable d’aller chercher les choses. C’est dans le fait de parler avec eux, de les mettre en confiance et de retrouver confiance en eux qui a permis de se libérer, d’aller chercher ce match-là. C’est ce qui fait la beauté de ce sport. Tu peux être au fond du trou et, en deux ou trois matchs, relever la tête et repartir. Mais tu sais aussi qu’à partir du moment où tu relèves la tête et tu t’enflammes, que tu ne fais plus les efforts, tu peux te retrouver en situation difficile. Aujourd’hui, je pense qu’ils l’ont compris et c’est peut-être pour ça qu’ils ne lâchent rien. Il y a des matchs où on a quand même été ballotté, où on a été mis en difficulté, et il y a eu ces ressources nécessaires pour garder le résultat ou aller le chercher comme à Nîmes, où ce n’était pas non plus facile. Aujourd’hui, quand on voit le résultats de Nîmes, c'est peut-être ce qui a fait que les mecs sur le terrain s’arrachent tous. »
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