Dayan avait déjà rencontré Martel en 2008
Interrogé sur le site officiel du Racing, le nouveau président lensois indique qu'il avait déjà rencontré Gervais Martel en 2008, lors de la première relégation du Racing.
« J'étais déjà venu voir Gervais et le Maire de Lens en 2008, au moment de cette fameuse descente de Ligue 1 en Ligue 2, et où le modèle économique de Lens s'est retrouvé en énorme difficulté, à la fois parce qu'il était structurellement dépendant de la vente de joueurs, et surtout parce qu'il ya eu cette relégation qui a fait que le chiffre d'affaires a baissé, d'un jour à l'autre, de près de soixante pour cent. Dans ces conditions, cela devient très compliqué, pour n'importe qui, de gérer cette situation. »
« En analysant ce qui s'est passé récemment, la problématique de Gervais était, en fonction de ses moyens financiers, d'avoir les fonds propres et l'assise pour absorber ce choc. Il fallait assumer l'ensemble des charges qui avaient été mises sur le dos de ce club, et à juste titre puisque c'est un club dont le potentiel est digne d'un club de Ligue 1, voire plus. C'est très dommageable pour Gervais pour qui j'ai une affection profonde. En même temps, il a eu le privilège d'être tombé sur une banque qui l'a soutenu, qui est montée dans le capital, et qui, en réalité, a évité le dépot de bilan, assurant ainsi la pérennité de ce qui est déjà en place. »
« J'ai toujours pensé, même si c'était à contre-courant, qu'il fallait revenir aux fondamentaux : les recettes d'un club doivent équilibrer les dépenses, tout en mettant en place une politique de formation... avec un centre de formation qui existe ici, et qui est d'une grande qualité technique. La seule solution est d'avoir une transition dans la continuité qui permette d'avoir une cohérence économique permettant au "sportif" de travailler dans la tranquillité, et de faire en sorte que la performance sur le terrain soit la résultante d'une émotion partagée par les joueurs. »
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