Banderole anti-chtis : peines confirmées en appel

Deux supporters du PSG, qui avaient été condamnés le 7 janvier 2011 par le tribunal correctionnel de Bobigny pour "provocation à la haine ou à la violence lors d'une manifestation sportive", ont vu leur peine confirmée en appel.

 

L'affaire remonte à la fameuse banderole anti-chti déployée dans les tribunes du Stade de France lors de la finale de la Coupe de la Ligue opposant le Racing Club de Lens et le Paris Saint-Germain, le 29 mars 2008. Cinq supporters avaient été condamnés en janvier 2011. Deux d'entre eux avaient interjeté appel.  La cour d'appel a confirmé la décision du tribunal de Bobigny : les deux supporters devront donc payer les amendes de 500 et 600 euros. Ils sont interdits de stade pendant un an. La cour d'appel a ajouté l'obligation de pointer au commissariat ou à la gendarmerie les soirs de matches du PSG. 

L'affaire n'est sans doute pas terminée. Les deux prévenus ont formé un pouvoir en cassation (NDRL, ce qui dénote un niveau de revenus assez substantiel, car la cassation coûte cher). Leur avocat affirme que cette banderole était une manifestation d'humour mais pas de provocation à la haine. Selon lui, ses deux clients ont d'excellentes chances de gagner en cassation.

Pour mémoire, rappelons le message "humoristique" de cette banderole : "Pédophiles, chômeurs, consanguins... bienvenue chez les Ch'tis".

Source La Voix du Nord


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