Gilles Cioni : « Le match aller est plus qu'oublié »

Au match aller, il avait été celui qui avait déclenché les hostilités, en bousculant Samba Sow après la faute de ce dernier. Expulsé ensuite, il avait été suspendu pour quatre matchs. Dans Corse-Matin, il revient sur les incidents de l'aller, indiquant que ce sont surtout les médias qui en parlent.

Impossible de préparer cette rencontre face à Lens sans repenser aux incidents du match aller…
Peut-être pour les médias oui… mais pour nous, joueurs, le match aller est plus qu'oublié et nous abordons cette rencontre très sereinement. Il s'agit d'un match comme un autre et il y aura comme à chaque sortie trois points à prendre. Il ne faut pas chercher de problèmes là où il n'y en a pas. Certes, la partie du mois d'octobre a été houleuse mais à présent, il faut surtout repenser à jouer au football et c'est bien ça le plus important. C'est tout simplement notre état d'esprit.

Jean-Louis Garcia, l'entraîneur lensois, parle, lui, pourtant de revanche à prendre lundi soir…
Cela n'engage que lui ! Nous n'avons de revanche à prendre sur personne si ce n'est sur nous-mêmes chaque week-end pour chercher à être meilleur. Il n'y a absolument pas d'esprit haineux ou de tension de notre côté. Notre objectif sera de consolider notre première place et de prouver à toute la France du football qui aura le regard sur ce match que notre parcours est loin d'être usurpé.

A l'aller, vous aviez été expulsé et vous aviez écopé de quatre matchs de suspension. Pensez-vous toujours à ce carton rouge ?
Franchement non ! Les aléas du football font que l'on passe rapidement d'un événement à un autre et cet épisode est oublié pour moi. La saison reprend ses droits et les matchs s'enchaînent. Du coup, vous n'avez pas le temps de repenser au passé, surtout dans notre position où nous avons un objectif à atteindre. Nous devons regarder vers l'avant, profiter des erreurs pour avancer mais ne pas justement se perdre dans ce passé. On ne va pas réécrire l'histoire et moi le premier. Nous savons que nous serons attendus et nous serons prêts à faire face.


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