Gervais Martel s'explique
Libéré hier soir, le président lensois a tenu à s'exprimer sur le site officiel du Racing. Il donne ses explications sur ce qui lui est reproché et conteste l'illégalité des deux prêts qu'il a reçus.
« Comme vous le savez, j'avais été mis en garde à vue le 10 septembre. Suite à cette garde à vue, il était prévu que l'on soit entendu depuis hier matin par les services de la police financière. Nous avons bien sûr répondu favorablement à leur convocation. Nous avons été entendus durant toute la journée d'hier, et un peu aujourd'hui. Cela s'est terminé par une mise en examen effectuée par la juge d'instruction, sans contrôle judiciaire. Une mise en examen aux motifs de recel d'abus de biens sociaux et de corruption privée. Bien évidemment, si je suis venu vous parler, c'est que je conteste totalement les deux chefs d'accusation.
Premièrement, un prêt a été conclu entre une personne physique et une entreprise, ce qui est toléré à partir du moment où il ne s'agit pas d'une opération habituelle.
Deuxièmement, les raisons qui ont conduit à ce prêt n'ont été dissimulées à personne, les documents concernant ce prêt ayant été déposés, le moment venu, au service administratif concerné, en l'occurrence les Impôts. Il n'y a donc eu aucune dissimulation.
Et, troisièmement, à l'occasion de ce prêt, il pouvait y avoir un avantage donné à deux entreprises pour la rénovation du stade Bollaert. Nous étions alors au premier trimestre 2010, et il s'agissait donc à l'époque d'un marché totalement privé. Je pouvais donc choisir, dans un cadre normal, par rapport à des prix normaux, les entreprises que je souhaitais. Et, de toutes façons, prêt ou pas prêt, je n'aurais choisi que des entreprises locales qui m'ont aidé depuis vingt ans. Cela a toujours été mon fonctionnement concernant les entreprises. Il s'agit de privilégier, en respectant bien entendu la loi – et, encore une fois, c'est ce que l'on a fait à l'époque, s'agissant d'un marché privé – de faire travailler les entreprises locales et régionales. »
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