Garcia : « Ils n'ont plus grand chose à gagner ou à perdre »
Sur le site officiel du Racing, Jean-Louis Garcia se livre sur le prochain match contre Istres, qui a décroché son maintien et vient sans pression au stade Bollaert.
Cette équipe d'Istres semble très accrocheuse à l'extérieur. Ce n'est pas le meilleur adversaire que l'on pourrait attendre pour ce match ?
Là aussi, c'est compliqué d'être affirmatif. On rencontre une équipe qui est « joueuse » et qui, surtout, a montré de la qualité dans son jeu depuis le début de saison. Ils ont des joueurs techniques. Ils n'ont plus grand chose à gagner ou à perdre. C'est aussi un élément à double tranchant. Zéro pression : ils peuvent jouer très libérés. Il semblerait que leur coach n'était pas très content de leur première mi-temps contre Angers. Selon ses termes, ils les avaient trouvés un peu en vacances. Ca peut être délicat pour nous. En plus, ils vont jouer à Bollaert, et ils auront sûrement envie de se montrer... Mais cela ne doit pas pouvoir s'opposer à la détermination farouche d'une équipe qui, elle, dispute un match à enjeu. C'est là-dessus qu'il faut faire la différence.
Mais, par le passé, l'enjeu a souvent pesé sur votre équipe...
Oui, c'est vrai. Mais on a aussi gagné des matchs à enjeu. Je pense au match de Nantes ou à ce match face au Havre, même si je reconnais qu'on aurait pu être menés. On sait que l'on est capables de tous les cas de figure. On va tout mettre en œuvre pour que ce soit un jour où l'on sera à la hauteur de l'événement, à la hauteur de l'enjeu. Je crois à la capacité de notre équipe de maîtriser cet événement, ce match. Je veux y croire de toutes mes forces, et c'est ce que j'ai demandé à mes joueurs toute la semaine : beaucoup de concentration et de détermination dans les séances d'entraînement. Je crois que nous sommes capables de surmonter cet enjeu, et avoir suffisamment de maîtrise pour pouvoir l'emporter.
Dans cette situation, allez-vous privilégier des joueurs un peu plus « guerrier », un peu moins « émotifs » ?
C'est le genre de questions qu'un entraîneur peut se poser. Après, cela reste très subjectif. Certains peuvent donner l'apparence de pouvoir maîtriser, et, sur la pelouse, cela ne se passe comme cela. Et d'autres peuvent apparaître plus tendres pour finalement se montrer plus insouciants devant l'événement... Dans ce genre de matchs, l'expérience peut être utile mais l'insouciance de jeunes joueurs peut l'être également. Mais bon, l'idée sera de mettre, en mon âme et conscience, l'équipe qui sera la plus compétitive par rapport à ce que j'ai vu cette semaine, et à ce que l'on a fait lors des derniers matchs.
Et quelle peut être l'influence de Bollaert ? Bénéfique ou non ?
Contre Le Havre, je peux vous assurer que Bollaert a été déterminant pour la victoire. Honnêtement, ces supporters ont été fantastiques pendant ce match. On a fait une première mi-temps difficile, laborieuse et, dès qu'ils ont senti que l'on allait légèrement mieux, ils ont commencé à s'enflammer et à nous pousser. Je ne doute pas une seule seconde que, vendredi, ce ne soit pas pareil. Cela ne peut être qu'un atout supplémentaire.
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