Blanchard analyse le mercato estival
Interrogé dans La Voix du Nord, Jocelyn Blanchard se livre sur le mercato estival sur le Racing et évoque les arrivées de Pascal Bérenguer, Pierre Ducasse, Jean-Eudes Maurice et Chaouki Ben Saada.
- Parmi les arrivées marquantes, celle de Pascal Berenguer peut-elle constituer une clé ?
« C'était le premier joueur à trouver. On l'a fait presque au dernier moment. Nous avions deux ou trois pistes. Pascal n'était pas libre. On pensait donc devoir faire sans ce type de joueur. Finalement, ça s'est fait. Même pour lui ça a été une surprise de se retrouver ici. »
- Est-il si important ?
« Il n'est peut-être pas le meilleur footballeur de l'équipe, mais c'est comme vouloir bâtir une arcade sans clé de voûte. Il est essentiel. Il a une activité immense de leader et il est très investi dans cette mission. »
- On attendait en revanche un peu plus de Pierre Ducasse...
« Il a des qualités de footballeur de L1 quand il se met à jouer. Mais il n'a pas encore réalisé la mission qui lui a été confiée. Peut-être est-ce en raison du statut de remplaçant qu'il avait à Bordeaux la saison dernière. On compte sur lui, mais pour l'instant il n'a pas le niveau suffisant pour jouer à Lens. »
- Pourquoi le club a-t-il engagé Jean-Eudes Maurice en dernière minute ? Il est encore peu connu.
« On avait besoin de quelqu'un qui va très vite, qui sache créer la rupture. Il n'est pas facile de pourvoir un poste dans un couloir, c'est spécifique. Il amène de la percussion, de la vivacité. Et puis il était dans le groupe du PSG, ce n'est pas rien. Le Racing n'a ni les moyens ni la volonté de recruter "bling-bling". Quand on a pris Mathlouthi, personne n'imaginait ce qu'il allait nous apporter. »
- Autre bonne surprise, Chaouki Ben Saada a déjà fait forte impression.
« Il a une qualité de passe que d'autres n'ont pas. Il est imprévisible. Il a un sens inné du football, il est créatif et surtout pas stéréotypé.
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