Bijotat : « Le « bien jouer » est important ! »

Désormais à la tête des U16 du Racing, Olivier Bijotat évoque la saison à venir sur le site officiel du Racing.

Olivier, comment s’est passée la reprise ?
C’était une reprise de contact avec le groupe des joueurs nés en 1997. On a passé notre première heure d’entraînement sur le terrain. On a défini le cadre d’évolution, pour la saison, et les objectifs recherchés en termes de jeu et de comportement. La priorité absolue, en préformation, est de s’occuper exclusivement de la qualité du jeu. Le « bien jouer » est important ! Quand on a quatorze ans, on doit systématiquement être capable - et ceci pendant toute la compétition - de s’affirmer dans son expression technique et de prendre du plaisir à pratiquer le football. En aucun cas ils doivent spéculer sur leur avenir, en s’imaginant rentrer au centre de formation avec une quelconque pression inutile. Le leitmotiv c'est le jeu ! Il faut fournir encore et toujours de meilleures performances, notamment sur le plan technique.

Comment s’organisera la phase de préparation ?
On va s’entraîner une fois par jour, tous les matins, afin de disposer de la fraîcheur. On donne ainsi la possibilité aux garçons de facilement récupérer l’après-midi. On va mener une série de matchs de préparation jusqu’au 18 septembre, date de reprise officielle du championnat des U16. On va évoluer face à des équipes dont les joueurs seront plus âgés que nous [Ndlr, Les Lensois, agés de 14 ans, affronteront des joueurs âgés de 15 ans, en catégorie U16]. C’est une volonté technique de la part du club. Il faut donc s’attendre à souffrir en compétition et rencontrer de nombreux moments difficiles. Ca sera intéressant de voir comment on va s’y prendre et comment on va opérer pour faire face à toutes ces forces.

Quel état d’esprit était affiché par les joueurs, ce matin ?
Il y avait une petite appréhension de leur part car il me connaissait peu. A cet âge, les joueurs donnent beaucoup et veulent se montrer lors de la première séance d’entraînement. Il y avait une nervosité dans leurs courses, dans leurs gestes techniques, qui est imputable à leur âge. C’est aussi la traduction de leurs envies et du plaisir qu’ils ont à renouer avec le ballon.