Wallemme et Bölöni n'ont pas échangé
Pour La Voix du Nord, Jean-Guy Wallemme évoque son successeur Laszlo Bölöni avec lequel il n'a pas échangé et fait un bilan de son passage au Racing durant lequel il a pu lancer quelques jeunes joueurs.
- Avez-vous un lien privilégié avec votre successeur, Laszlo Bölöni ?
« Non. On s'est juste croisé. »
- Il ne vous a pas demandé des « tuyaux » ?
« Non. J'aurais pu comprendre qu'il me demande mon point de vue, mais je conviens aussi qu'il ait voulu garder un œil neuf, sans a priori. Moi non plus je n'aime pas les préjugés, je combats ça au quotidien. Quand j'étais entraîneur de Lens, chaque année j'étais le premier dans la tête des gens ou des médias dans la liste des futurs entraîneurs limogés. Je ne comprenais pas pourquoi car les gens ne me connaissaient pas, mais cela me servaient de moteur pour avancer. Les préjugés, j'ai vraiment horreur de ça, les seules personnes capables de vous juger sont les gens qui travaillent avec vous. »
- Estimez-vous avoir aujourd'hui plus de crédit dans le monde pro ?
« Du crédit ? Je ne sais pas. J'ai surtout la fierté d'avoir rempli mes deux premières missions qui étaient de faire remonter le club en un an, ce qui n'était pas gagné d'avance même si les gens trouvaient ça normal, puis de le maintenir en Ligue 1 lors de la seconde année. Maintenant, il restera toujours un regret, celui d'avoir terminé sur un demi-échec. »
- Quel bilan général tirez-vous de votre passage ?
« Pour juger mon expérience à Lens, il faut en prendre des deux côtés, ce qui a marché et ce qui n'a plus fonctionné ensuite. Ma fierté, c'est aussi le plaisir d'avoir lancé quelques jeunes joueurs, comme Serge Aurier et Rephaël Varane, qui sont devenus des éléments importants de l'équipe. C'est aussi d'avoir contribué à l'éclosion d'un garçon comme Adil Hermach. Il était inconnu ou presque, il est aujourd'hui l'un des joueurs les plus réguliers. »
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