Queudrue : « Plus compliqué que je l'imaginais »

Après presque dix ans en Angleterre, Franck Queudrue est revenu en Artois depuis l'été dernier. Dans La Voix du Nord, il évoque ce changement de vie radical.

- Vous avez vécu à Londres, désormais à Annay-sous-Lens. Comment appréhendez-vous ce retour ?
« C'est plus compliqué que je l'imaginais. Le rythme de vie n'a rien à voir. Ici, il faut toujours se dépêcher. Là-bas, quasiment tout est ouvert jour et nuit. Il y a toujours quelque chose à faire. Si vous voulez faire vos courses à 22 heures ou aller au resto, pas de problème. Personnellement, tant que j'ai le foot et mon canapé, tout va bien. C'est plus difficile pour Ismerie, ma femme, qui est pourtant de Harnes. Mais elle aime bouger. Je pense que les Anglais profitent plus de leur vie. »
- La vie de footballeur est-elle aussi différente ?
« Là-bas, on sort parfois tous ensemble, on se « déchire » la tête. Il y a par exemple la Christmas party . Pour Noël, toute l'équipe de Birmingham est allée à Glasgow. Tous déguisés, moi j'étais en Jack Sparrow. En Angleterre, c'est comme ça, il n'y a pas de mise au vert. »
- Et peu de diététique...
« J'ai déjà vu des gars s'enfiler un verre de vin rouge avant un match. Lorsqu'il y en a un qui paie un pot, c'est dans le vestiaire et c'est alcool et krispy cream. Pour eux, la diététique, c'est dans la tête. Je n'ai jamais été aussi souvent blessé que depuis que j'ai arrêté la bière (rires). Jacques Santini m'avait conseillé de reprendre. Ici, je sors peu. Parfois au restaurant ou chez des amis. »

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