Quand L'Equipe reclaque la gestion de Gervais Martel
L'article de Joël Domenighetti dans L'Equipe de ce lundi constitue un véritable brûlot lancé vers le Racing et pointe du doigt de nombreux problèmes dans la gestion du club.
Le commentaire de L'Equipe :
Mais dans un club où nombre de salariés s'octroient chaque jour un peu plus de libertés, où la communication, quand elle existe, épouse la courbe des résultats, on sait parfois rester pragmatique. Comme la L2 se rapproche à grands pas, chaque décideur du club cherche à sauver sa peau. Gervais Martel, lui, aimerait sauver les meubles, quitte à se séparer de ses filiales (formation, golf, sécurité, etc.) pour éviter le plan social en juin, au cas où les difficultés de trésorerie deviendraient insurmontables.
Le président est à la recherche d'un partenaire susceptible de racheter les parts de sa holding GM Finance, tel un grand groupe d'assurances venu s'informer cette semaine à la Gaillette. Martel dit partout qu'il s'en ira si son club s'enfonçait dans les oubliettes. Avec lui disparaîtrait cette politique de copains qui conduit aujourd'hui son club dans l'impasse. Comment concevoir que le président, chaque semaine, éteigne seul les incendies ? Où sont ses collaborateurs grassement payés et censés le protéger ? Quelle solutions ont-ils trouvé à la crise profonde que ce club traverse depuis des années ? Les plus hautes instances politiques locales ont fini par tourner le dos au patron lensois, échaudées par sa volonté de rejoindre les listes de la majorité présidentielle lors des récentes élections régionales. Reste maintenant à savoir si les joueurs ont encore un peu de fierté, s'ils sont capables d'accomplir l'impossible.
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