Olivier Bijotat : exclusivement formateur

Dans son édition du jour, Nord-Eclair dresse le portrait d'Olivier Bijotat, responsable de la réserve lensoise cette saison. Ancien meneur de jeu jusqu'en DH, Olivier Bijotat s'est tourné à 20 ans vers la formation. Au club depuis dix ans, il a dirigé les équipes de jeunes du Racing avant d'être nommé à la tête de la réserve.

Son arrivée à la tête de la réserve lensoise l'été dernier, sur les conseils de Jean-Guy Wallemme : « J'ai pris cette demande avec surprise et détachement. Mais ce à quoi je suis le plus attaché, c'est au projet de formation global du club. »

Son choix de devenir éducateur : « Voyant que les portes se fermaient, j'ai endossé l'habit d'éducateur avec des conceptions de jeu qui habitaient mon esprit. »

Son arrivée au Racing : « C'est une histoire d'hommes. Dominique, mon frère, était alors directeur du centre de formation. Il voulait recréer une dynamique autour de lui en faisant venir des éducateurs, dont je faisais partie. » C'était pour « exercer dans le milieu professionnel, et surtout dans le domaine de la formation : je suis exclusivement attaché à cela. »

Les changements entre la direction de la réserve lensoise et les catégories plus jeunes : « C'est le bout de la chaîne. C'est l'ouverture à un aspect du métier que je ne connaissais pas. »

Le projet de la CFA en début de saison : « Christophe transmettait bien les infos d'un vestiaire à un autre. L'idée était que Jean-Guy puisse bénéficier, en fin de saison ou en début de la prochaine, d'un groupe de jeunes joueurs qui s'étaient aguerris pendant une saison entière. Mais la situation fait que cela n'a pas pu continuer, ce que je comprends tout à fait. »

Les difficultés de la réserve, quand des pros doivent jouer à la place des jeunes : « C'est sans doute l'aspect le plus délicat. Savoir expliquer au jeune joueur qui s'est bien entraîné toute la semaine que son poste sera tenu par un pro qui redescend. C'est délicat. Mais c'est le statut d'une réserve... forcément dépendante de l'équipe première. Il faut que l'entraîneur et les joueurs sachent s'adapter. »