Maoulida : « Mon poste numéro un, c'est avant-centre »

Interrogé dans La Voix du Nord, l'attaquant lensois revient sur ses dernières prestations avec le Racing, sa moindre réussite cette saison et sur son nouveau rôle d'ailier.

La recette d'une bonne saison selon lui : « Pour vivre une saison sereine, on dit qu'il faut un bon gardien, une bonne défense et un joueur offensif à au moins dix buts. »

Sa volonté de jouer comme avant-centre : « J'espère qu'on va me faire à nouveau confiance, j'ai vraiment faim de ballons. Quand je repense à tous ces centres qu'on a eus lors du dernier match à Auxerre, sur le banc, ça me démangeait, je n'avais qu'une idée en tête, entrer et en planter un au fond. Mais avec Laszlo Bölöni, je n'ai jamais joué dans l'axe. Mon poste numéro un, c'est avant-centre, tout le monde le sait, mais je ne me plains pas, je ne râle pas. »

Son rôle d'ailier : « Quand tu joues sur un côté, tu as une occasion par match, tu n'as pas intérêt à la louper, mais comme tu fais aussi deux fois plus d'efforts, tu n'as pas toujours la lucidité pour mettre la balle au fond. C'est d'autant plus frustrant. » « C'est vrai que ça avait plutôt bien marché, mais devant, il y avait un certain Alexander Frei qui pesait vingt buts à lui tout seul à la fin de la saison. »

Sur la saison lensoise : « On n'avait peut-être pas l'un des meilleurs effectifs du championnat, mais de là à se retrouver si bas... J'ai forcément de l'amertume quand je pense à tous ces points qu'on a laissé filer bêtement. Même s'il reste 1 % de chances de se sauver, on doit donner tout ce qu'on a dans le ventre »


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