Les réactions de Marseille-Lens

Voici quelques réactions à l'issue de la rencontre Marseille-Lens.

Jean-Guy Wallemme : « Ce match nul n’est pas immérité, mais je peux vous dire qu’il est dangereux de ne jouer qu’une seule mi-temps ici à Marseille. Nous avons effectué une très mauvaise entame avec ce but sur coup de pied arrêté qui, nous le savions, était une de leurs forces. On ne pouvait pas faire mieux pour se mettre en grande difficulté. Ce fut ensuite une première mi-temps très moyenne au niveau du jeu. Nous avons montré un autre visage en deuxième période en élevant notre production pour revenir avec cœur et enthousiasme. Et heureusement que l’OM n’était pas au mieux sur cette première mi-temps, et que nous avons abordé la deuxième avec un seul but de retard. A la mi-temps, j’étais convaincu que nous pouvions faire beaucoup mieux, construire avec patience et habileté. J’étais persuadé que nous pouvions revenir. Ce nul avec une équipe amoindrie est un véritable exploit, d’autant que le banc de touche n’avait pas plus de dix-huit ans de moyenne d’âge. Il reste maintenant à valider ce bon résultat chez nous face à Lyon. Ce soir, j’ai bien aimé la réaction de mes joueurs, et je suis surtout content pour Eduardo qui, à force de travail, est revenu à son niveau.»

Alaeddine Yahia : « D’entrée, nous avons été trop timides. Peut-être avons-nous trop respecté cette équipe marseillaise. Nous les avons même regardés jouer. Après la pause, nous les avons fait douter et, avec notre état d’esprit, j’avais confiance pour aller chercher l’égalisation. Dommage d’avoir quand même attendu la neuvième journée pour jouer avec cet état d’esprit, et je dirais même pour débuter le championnat. Avec cette série de cinq matchs sans défaites, nous sommes sur la bonne voie, d’autant que nous n’avons pas rencontré que des "charlots". Ces cinq derniers matchs étaient même plus compliqués que les premiers. je vous avais dit que, depuis qu’on était dos au mur, on pouvait compter sur nous. »

Vedran Runje : « Je suis super content de ce point de match nul acquis avec beaucoup de solidarité et de respect des consignes. La confiance est là. Depuis Sochaux, nous travaillons collectivement. Quand la confiance est là, les résultats suivent. Néanmoins, je regrette de ne pas avoir joué les quatre-vingt-dix minutes, car à l’arrivée, je pense que nous aurions pu obtenir autre chose que de revenir avec un seul point. »

Serge Aurier : « Depuis cinq matches, nous montrons beaucoup de solidité et de cœur. Sur le plan tactique et physique, nous répondons présents. Le travail quotidien paie... Notre entame de match a été très difficile. On les a regardés jouer. Heureusement qu’ils n’ont pas réussi à passer la vitesse supérieure car nous serions rentrés à la mi-temps avec plus d’un but d’écart. A la pause, on s’est dit que nous n’avions rien à perdre. Il fallait oublier les quarante-cinq premières minutes et le penalty non sifflé [ndlr. main d'un défenseur marseillais dans sa surface]. Le discours du coach a été très important à la pause. Il nous a remis en confiance. Il nous a dit qu’il ne fallait surtout pas prendre un second but rapidement, et, qu’avec patience et abnégation, tout pouvait arriver. »

Propos recueillis par Laurent Marly pour rclens.fr