Jeremie Janot : « En tant que Nordiste, j'espère qu'ils se maintiendront »
Interrogé dans La Voix du Nord, le gardien stéphanois, élu "ballon d'eau fraîche" par Les Cahiers du Football, évoque le Lens - St-Etienne à venir. Il revient également sur sa jeunesse, qu'il a passé dans les gradins de Bollaert.
Sa jeunesse dans le Nord : « Ma vie est ici, dans le Forez, mais toute ma famille est dans le Nord et ils seront encore nombreux pour me voir demain à Lens. Quand j'entends Les Corons, c'est un grand moment de la saison. Bollaert a toujours été un stade où j'ai eu envie de jouer. Mon premier lever de rideau, c'est même là-bas que je l'ai fait. Je me souviens que j'allais voir Bernard Lama, c'était la classe. »
Sur la saison dernière de l'ASSE : « On avait déjà avec nous des gars comme Perrin, Matuidi ou Payet, mais on avait beau avoir une bonne équipe, ça ne tournait pas rond. Je trouve que le parcours de Lens ressemble beaucoup au nôtre en début de saison dernière. Tous les détails s'accumulent contre eux, ils sont malchanceux. Mais, en tant que Nordiste, j'espère qu'ils se maintiendront. Il y a un an, nous aussi on jouait la survie du club, pourtant, aujourd'hui, on surfe encore sur la dynamique de notre deuxième partie de saison. » « Mais notre force est justement de ne pas tirer de plan sur la comète, cette recette nous porte chance. »
Sur ses valeurs : « Je suis fils et petit-fils d'ouvrier, je connais la valeur des choses. Ce n'est parce que je joue au foot que je vais commencer à me prendre pour un autre. Je suis naturel, jamais calculateur, sinon je ne me serais jamais déguisé en Spiderman un jour sur le terrain. »
Un message à l'intention de Yohan Demont, élu "ballon de plomb" par Les Cahiers du Football : « Yohan doit prendre ça avec recul et humour, il reste un excellent joueur de L1. Mais quand vous êtes le joueur emblématique d'un club, vous êtes le premier sur qui on tape. Inversement, si ça marche bien, on vous met en valeur plus que les autres. On sait qu'on a un devoir d'exemplarité, mais cela peut arriver d'avoir "les fils qui se touchent". On est des hommes, il ne faut pas dramatiser. »
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