Aurier : « Encore beaucoup à apprendre »

Auteur d'un excellent match dans son couloir droit, muselant littéralement Nenê, le jeune latéral lensois se livre dans Nord-Eclair et La Voix du Nord et revient sur sa prestation et sur le fait de ne pas jouer depuis l'arrivée de Laszlo Bölöni.

Sur son match : « Je suis resté moi-même. Le coach m'a juste donné des conseils avant le match mais ne m'a rien dit de particulier concernant ma titularisation. Il fallait que je reste très concentré, très costaud, et ça devait bien se passer. » (Nord-Eclair)

Sur sa progression : « L'entraîneur et d'autres personnes m'ont souvent fait la remarque qu'il fallait que je monte. J'ai su maîtriser ma peur de perdre des ballons dans ma zone en montant. Ça, c'est grâce à mes partenaires qui défendent. Cela me permet de me lâcher de plus en plus. Comme le bloc était très compact, cela m'a donné quelques libertés. » (Nord-Eclair) « J'ai toujours dit que mon boulot était de défendre avant d'attaquer. J'avais dit aussi qu'au fur et à mesure j'allais essayer de dépasser ma peur de perdre des ballons. Je me lâche de plus en plus. C'est aussi grâce à mes partenaires, solides derrière. Je sais qu'ils peuvent réparer mes erreurs. » (La Voix du Nord)

Sur son passage sur le banc de touche depuis l'arrivée de Laszlo Bölöni : « Je n'ai pas mal vécu le fait de ne plus être titulaire, même si cela a été une petite frustration. Les choses sont claires : je suis jeune, et j'ai encore beaucoup à apprendre. » (Nord-Eclair) « Retourner en réserve ou avec les 18 ans n'a pas été une déception. Il y avait une équipe qui marchait très bien en janvier. Le coach m'avait dit à son arrivée qu'il comptait sur moi alors je savais que j'allais avoir ma chance. » « Je suis un jeune, je suis là pour apprendre. C'est dans ces moments-là que je dois rester fort. Le coach m'a fait confiance. J'ai prouvé que je pouvais titiller les anciens et me faire une petite place dans le groupe » (La Voix du Nord)

Sur Nenê, son adversaire direct samedi : « Il fallait rester concentré 90 minutes. Je sais qu'il bouge beaucoup qu'il fait toujours beaucoup de feintes, donc il fallait rester vigilant. C'est un joueur qui tombe facilement. Mais je ne me suis jamais posé la question, quand j'étais sur lui, de savoir s'il allait tomber par ma faute ou pas. » (Nord-Eclair) « Il n'y avait pas de plan anti-Nenê, jure le joueur formé au club. J'ai essayé d'être moi-même, d'être costaud dans les duels et de rester concentré sans calculer que c'était Nenê. » (La Voix du Nord)





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