RC Lens - GFC Ajaccio : La manita du lundi soir
Quelle belle soirée pour le Racing ! Devant près de 28.000 spectateurs, les Lensois ont dynamité les Corses du GFC Ajaccio (5-0) avec notamment une première période de toute beauté. Avec ce succès, les hommes de Philippe Montanier récupèrent la 2e place avec un point d’avance sur Brest (3e). Le 4e (Lorient) est déjà à 5 points… Ça commence à devenir intéressant !
La dernière fois que les Sang et Or menaient 4-0 à la mi-temps, c’était face à Cannes lors de la saison du titre en novembre 1997. C’est à dire… Une éternité ! Il a fallu plus de 20 ans pour que ce phénomène se reproduise.
Mais finalement, ça valait le coup d’attendre. Parce que cette équipe, ce groupe, est digne de représenter le blason de notre club. Pas seulement pour avoir inscrit 5 buts contre des Ajacciens faibles en 1ère période puis malheureux en 2e. Tout simplement parce qu’ils incarnent les valeurs historiques du club : engagement, courage, solidarité avec une bonne dose de talent.
Les Lensois ont imposé leur loi assez rapidement en exerçant un pressing étouffant face à un GFCA qui était privé de cinq titulaires, tous suspendus.
Pour ne pas arranger leurs affaires, c’est un des leurs, Camara, qui ouvrait le score contre son camp sur un centre de Kyei (1-0, 13e). Déjà dans les cordes, les Corses allaient subir un KO signé Gomis. En quatre minutes, l’ancien Orléanais allait d’abord profiter d’un centre d’Ambrose pour devancer Puel (2-0, 15e) avant d’enfoncer le clou sur un contre remarquable mené par Mesloub (3-0, 19e).
Ambrose voulut aussi participer à la fête, ce qui fut fait à la 27e, d’une frappe du droit sur un service de Kyei (4-0, 27e). Autant dire que la messe était dite à la pause.
La seconde période fut moins aboutie : les Sang et Or étaient plus dans la gestion face à un adversaire un tantinet plus coriace. Leca fut décisif devant Blayac avant que ce dernier ne signe le 2e csc de son équipe (5-0, 69e). Il y a des soirs comme ça ou rien ne tourne dans le bon sens. Tout le contraire de notre Racing pour qui tout sourit. Pourvu que ça dure !
Nicolas Zatti
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