Sochaux - RC Lens : Un mix de SOS fantômes et de Titanic !

03 FC Sochaux RC Lens resume
0 point sur 9 : tel est le bilan comptable du RC Lens après une nouvelle défaite en terre doubiste ce samedi (2-3). Pour une équipe visant la montée, avec le plus gros budget de ligue 2, rien à ajouter : ils sont sur la bonne voie !

N'ayons pas peur des mots : hormis le dernier quart d'heure, la prestation des lensois a été d'une nullité abyssale.

Le score est d'ailleurs flatteur tant les sochaliens ont dominé le Racing de la tête et des épaules. Une première réalisation de Teikeu à la 40ème minute suivie d'un doublé Florian Martin (55ème et 63ème) avait simplement reflété la triste réalité du terrain. D'un côté, une équipe sochalienne entreprenante, agressive et dotée d'un vrai projet de jeu face à un onze lensois, que dis-je, de fantômes, qui n'arrivaient pas à aligner deux passes consécutives. Profitant d'un relâchement sochalien, Lendric et C Lopez ont adouci l'addition. L'égalisation aurait été miraculeuse au vu des 70 premières minutes du match.

Mais au delà du score et de cette nouvelle désillusion, c'est la manière dont ont évolué les lensois qui interpelle.

Déjà, à l'annonce de la composition choisie par Alain Casanova, on s'étonne de voir Jean-Kevin Duverne à droite, lui le pur gaucher. Encore plus fort : la double titularisation de Koukou et de Gérard. Quand on se remémore les performances des deux joueurs contre Nîmes, on ne comprend pas surtout que sur le banc, un certain Bellegarde pourrait être bien utile.

Sur le contenu du match, disons le clairement, on se serait cru à un remake des Charlots en Espagne. De mémoire de supporters que je suis, jamais je n'avais vu une équipe aussi faible. Qu'attendent les décideurs pour réagir ? Les discours récurrents de dire "ça va venir", "la roue va tourner", on en a marre. Alain Casanova n'y arrive pas, un point c'est tout. Il est donc temps que cette mascarade prenne fin. Les matchs amicaux avaient déjà donné quelques indications sur le niveau de performance de l'équipe et les trois premier matchs de compétition le confirment. Nous sommes mauvais, sans ligne directrice dans le jeu - ce qui n'est pas nouveau - sans tactique, sans automatisme, et ne comptant que sur des exploits individuels pour marquer.

Jusqu'ici, le Racing s'est toujours relevé de ces crises mais il y a un jour où il ira définitivement au tapis. Surtout à force de se dire que jusqu'ici tout va bien...

Texte de Nicolas Zatti pour MadeInLens


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