RC Lens - US Boulogne : Les notes MadeInLens
Vainqueur à l'arraché d'une courageuse équipe de Boulogne (3-2 ap prol), le Racing a assuré l'essentiel, c'est à dire une qualification en seizième de finale qui emmènera les Sang et Or à Saint Brieuc, pensionnaire de National 2. Si l'objectif est atteint, la manière laisse à désirer. La première mi-temps a été catastrophique - les murs ont dû trembler à ne pas en douter - et heureusement, les joueurs ont eu une belle réaction en seconde mi-temps. Malgré l'égalisation concédée à la toute dernière minute, les lensois ont fini par s'imposer en prolongation grâce à Cristian Lopez. Qualifiés donc mais pas rassurés avant un périlleux déplacement à Nîmes vendredi soir. Espérons aussi que les trente minutes supplémentaires n’auront pas trop entamées les organismes.
Vachoux (6) - Duverne (5) - Dankler (3) - Bianda (4) - Hafez (4,5) - Bellegarde (5) - Diarra (7) - Gerard (4) - Fortuné (5) - Bayala (5) - Cristian Lopez (6).
Les satisfactions :
Souleymane Diarra : Au four et au moulin. Très actif, il a été un des rares à se projeter vers l'avant. Efficace sur ses changements de rythme, sa prestation mérite d'être soulignée. Buteur à la 62ème sur un coup franc vicieux. Seule ombre au tableau : encore un carton jaune récoltée pour contestation.
Jérémy Vachoux : Ne peut pas grand chose sur les deux buts. Une relance aux pieds pas toujours précise (avec un corner concédé sur une mauvaise relance du pied gauche) mais décisif à 3 reprises : à la 9ème où il met en échec Koné, à la 33ème sur un centre rentrant sur lequel Dankler laisse passer le ballon inexplicablement et à la 87ème il réalise une sortie rapide dans les pieds de Niakaté.
Cristian Lopez : les matchs se suivent et se ressemblent pour l'attaquant espagnol. On ne le voit pas ou peu dans le jeu - mais dès qu’un ballon traîne dans les dix huit mètres, Cristian Lopez est d'une efficacité redoutable. Encore un doublé au bout du compte. Messieurs les dirigeants, faites un effort pour conserver ce vrai renard des surfaces. Les buteurs sont rares et il est très appréciable d’en posséder un de cette trempe.
Les déceptions :
La 1ère mi-temps : n'ayons pas peur de le dire, les 45 minutes initiales réalisées par les Sang et Or ont été indignes de joueurs professionnels. Battus dans tous les duels face à des Boulonnais très agressifs (quelques chevilles lensoises pourront en témoigner) et surtout une attitude apathique de joueurs semblant digérer les restes du repas de nouvelle année. Si les joueurs d'Eric Sikora reproduisent cette mi-temps à Nîmes, le match sera plié très rapidement.
La défense centrale : William Bianda a réalisé une prestation très moyenne, comparée à celle dont il nous avait habitué jusque là. Un jour sans pour le jeune lensois. Mais que dire de Dankler alors ? Jusqu'à ce soir, à chaque fois que le coach lensois faisait appel à lui, le brésilien répondait présent. Mais il faut bien avouer que cette rencontre face à Boulogne a été cauchemardesque pour lui. L'avant centre de Boulogne, Koné, a pris régulièrement l'ascendant sur lui. Fautif sur les deux buts. Un match à oublier.
Enfin un mot sur Abdelrafik Gérard : ce joueur est élégant mais il a, semble t-il, un léger embonpoint. La diététique fait aussi partie de la vie d'un joueur professionnel. Il serait peut être bon que les dirigeants et le staff le lui rappellent.
L'adversaire : l'US Boulogne Côte d'Opale a fait un vrai match de Coupe. Ils ont toujours cherché à jouer même quand le score était en leur faveur. Bravo aux hommes d'Olivier Frapolli qui auraient souhaité offrir la qualification à leur président Jacques Wattez. A noter l'énorme match de l'attaquant Koro Koné, buteur à deux reprises et qui a été un vrai poison tout le match pour les défenseurs lensois. Il aura certainement tapé dans l'œil de beaucoup de recruteurs, notamment dans cette période de mercato hivernal.
Nicolas Zatti
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