RC Lens - Tours FC : évitons le ridicule
Les fêtes de fin d’année, moments où l’on distribue les cadeaux en se goinfrant devant une énième rediffusion du bêtisier du Noël. Ce sont pourtant ces deux choses que doit absolument éviter le RC Lens avant la trêve hivernale : ne pas se transformer en père Noël et éviter le ridicule. En effet en affrontant le Tours FC ce lundi 18 décembre au stade Bollaert-Delelis, tout autre résultat qu’une victoire serait vu comme une humiliation.
Le début de saison catastrophique des Sang et Or, attirant les regards médiatiques, a fait oublier le crash de nos futurs adversaire. Une seule victoire depuis le début de la saison, un bilan à l’extérieur famélique, un président consommateur d’entraîneur : les Tourangeaux se présentent comme un chapon facile à dévorer et condamné au National.
Mais ces dernières années, une des spécialités lensoises est bien de relancer les machines grippées. Cette année, les Lensois ont ainsi perdu à Valenciennes pour la première fois en 27 ans. Alors messieurs, pas de blague !
L’humeur est cependant à l’optimisme.
Optimisme sur les résultats : les hommes d’Eric Sikora sont devenus intraitables à domicile. Optimisme sur la mentalité : l’équipe affiche des valeurs Sang et Or, de courage et d’abnégation ; preuve en est le nul arraché à Paris en infériorité numérique. Optimisme financier : le passage devant la DNCG s’est bien passé. Après les épisodes rocambolesques de ces dernières années, il faut s’en féliciter. Optimisme régional : voir le LOSC interdit de recrutement avec un possible « Hafiz Mammadov luxembourgeois » rajoute à la magie de Noël.
Après cette trêve dans le championnat, une nouvelle saison va débuter. Et si on recommençait le début de saison à l’envers, et si au lieu de 8 défaites consécutives, le contraire se produisait avec huit victoires d’affilée ?
Pour cela finissons l’année 2017 sur un succès contre Tours. Après les cadeaux pour les enfants des Red Tigers et des autres sections de supporters lensois, offrons le plus beau cadeau pour tous les supporters, une victoire.
Nicolas Pérez
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