RC Lens - Le Havre : un gâchis tellement prévisible
Après un match spectaculaire offensivement mais inquiétant défensivement, le RC Lens a encore laissé des points en route à la maison. Et le pire, malgré deux buts d’avance à la mi-temps, c’est qu’on le sentait venir…
Tout était réuni ce vendredi à Bollaert-Delelis pour se mettre définitivement à l’abri : une température estivale, plus de 22 000 spectateurs et une équipe du Havre joueuse et toujours en course pour les play-off et la montée en Ligue 1. Passée une frayeur dès l’entame, le club lensois passait devant grâce à son actuel buteur providentiel, Walid Mesloub. Ce dernier profitait d’un ballon repoussé après une double tentative Filip Markovic - Kévin Fortuné pour inscrire son quatrième but consécutif sous les couleurs lensoises (1-0, 6e).
Malheureusement, comme trop souvent ces derniers temps, les Havrais égalisaient rapidement par Mateta après une belle déviation de Zinedine Ferhat (1-1, 11e).
Le même Mateta ratait ensuite son face à face devant Jérémy Vachoux (25e) avant que Cyrille Bayala ne profite d’un bon travail de Thomas Ephestion sur la gauche, rentré à la place d’Abdellah Zoubir blessé (2-1, 35e). Puis, cerise sur le gâteau, Kévin Fortuné, bien servi par Walid Mesloub, mystifiait son adversaire direct avant de piquer son ballon par dessus le portier havrais ! (3-1, 45e).
Cette victoire, synonyme de (quasi) maintien, semblait donc s’offrir aux hommes d’Eric Sikora. Une bonne dose de réalisme et deux buts d’avance à 45 minutes du terme, nous avions connu bien pire cette saison ! Cependant, la défense lensoise, qui avait connu quelques frayeurs dans le premier acte, allait complètement prendre l’eau en 20 minutes : une réduction du score à la 57e minute sur une tête de Moukoudi, suivie de l’égalisation par Bonnet dans une défense aux abonnés absents (3-3, 70e).
Malgré une forte pression en fin de match, plus rien ne sera marqué. Les Lensois sont vraiment passés dans l’art de remettre leurs adversaires sur les bons rails… Après Nancy et Niort, maintenant Le Havre : à force, cela devient fatigant, mais tellement prévisible...
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