RC Lens - Châteauroux : La pétée à son Racing
Des mois qu’il attend. Ça fait des mois que Bollaert-Delelis attend de pouvoir lui mettre la pétée à son Racing.
Mais à chaque fois, le Racing se refuse. Il trouve toujours une excuse. Contre Orléans et Sochaux, c’est le report d’un match qui a cassé la dynamique. Contre Valenciennes, il y avait de la neige. La dernière fois contre Bourg en Bresse, comme Bollaert-Delelis n’était pas content et lui a fait comprendre, le Racing a prétexté une migraine pour ne pas se prendre sa pétée.
Alors contre Châteauroux, c’est décidé : Bollaert-Delelis va lui mettre sa pétée à son Racing. Même qu’il lui a écrit une lettre cette semaine en lui disant qu’il allait à nouveau le soutenir. Pourtant au vu de la première demi-heure, on pouvait se demander si ce n'est pas l'adversaire du soir qui allait nous mettre la pétée, la copie rendue par les Lensois ressemblant en tout point aux précédentes vues à Bollaert-Delelis, avec un jeu insipide et stéréotypé. Le tournant du match eut lieu à la 36e minute : les Castelroussins, après une superbe action collective, virent leur frappe à ras de terre frôlait le montant de Jérémy Vachoux. Sur l’action suivante, Walid Mesloub était à la réception d’un centre à ras de terre. 1-0 à la mi-temps, le score est plus que flatteur mais l’essentiel est bien là.
Le deuxième acte fut de bien meilleure qualité. Enfin, le public Sang et Or voyait du football de la part de son équipe. La Berrichonne pliait sous les assauts des hommes d'Eric Sikora. A la 53e minute, Frédéric Duplus, bien décalé par Abdellah Zoubir, voyait sa frappe repoussée par Hassen. Peu après l’heure de jeu, Brice Dja Djédjé, auteur d'un bon pressing, amorce l’action du break : Souleymane Diarra frappe à ras de terre et profite d’une « Arconada » de Hassen pour doubler la mise.
A force de vouloir trop gérer, les Lensois furent punis à la 87e minute par la réduction du score de Mandanne, heureusement sans conséquences. Enfin ! Après bientôt quatre mois de disette, Bollaert-Delelis a mis sa pétée au Racing. On espère que dans son Groland du très haut à Mufflins, notre président éternel a apprécié.
Salut et banzaï !
Nicolas Pérez
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