RC Lens - AJ Auxerre : Une bonne note comme clap de fin d'une symphonie ratée
Les histoires d'amour finissent mal en général mais certaines sont plus faciles à effacer de la mémoire que d'autres. Cette saison 2017-2018 va vite être reléguée au fond d'un grenier poussiéreux par les supporters lensois. Face à Auxerre, devant plus de 31000 spectateurs malgré un appel au boycott, le RC Lens a obtenu une belle victoire face à l'AJ Auxerre sur un rythme de match amical.
Pourtant, le début de match laissait présager une autre issue. Dès la deuxième minute, un mauvais alignement de l'arrière-garde artésienne fait passer le premier frisson dans les travées du stade Bollaert-Delelis. Et les hommes d'Eric Sikora laissent des boulevards au milieu de terrain. Heureusement, par deux fois, Tamuzo joue mal le coup à la 20e et à la 28e minute. La seule véritable occasion artésienne est à la 36e minute. Le ventripotent Karim Hafez centre en retrait pour Souleymane Diarra qui catapulte le ballon sur la barre du portier icaunais, battu pour le coup. 0-0 à la mi-temps sur un rythme de sénateur.
Au retour des vestiaires, il suffira de 5 minutes aux Sang et Or pour faire basculer la rencontre. Cristian Lopez, pour son dernier match en Artois, ouvre le score de la tête sur un bon service de Karim Hafez. Puis Walib Mesloub, d'une frappe déviée, lobe le gardien et double la mise. Il aura suffi de deux brèves accélérations pour s'offrir une deuxième mi-temps sereine.
Bollaert-Delelis fut alors surprenant avec une ambiance "à l'ancienne". Pas de capos, les musiciens et la trompette du kop rythmèrent cette deuxième mi-temps, avec des chenilles et une atmosphère bon enfant. Seul un but de Tamuzo est venu assombrir ce dernier match.
Le rideau sur l'écran est tombé. Niveau qualité du film, cette saison du Racing s'apparente plutôt à une série Z qu'à une palme d'or. Beaucoup d'interrogations désormais. Eric Sikora sera t-il maintenu à son poste? Si non, qui va lui succéder ? Avec quel staff, quel budget, quels joueurs ? Une nouvelle saison de « Dallens, ton univers impitoyable » va commencer.
Nicolas Pérez
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