RC Lens - AC Ajaccio : Les notes MadeInLens
Même si ce ne fut pas un grand match, les Lensois ont assuré l'essentiel en battant l'AC Ajaccio (2-0). Un succès acquis grâce à une 1ère période animée puis à une deuxième mi-temps où les Sang et Or ont davantage cherché à gérer plutôt que de se mettre à l'abri. Une bonne nouvelle n'arrivant jamais seule, la lourde défaite à domicile de Nancy face au Havre (0-3) permet au RC Lens de grimper à la 16ème place.
Les notes :
Vachoux (7), Duverne (5), Cvetinovic (6), Dankler (6), Hafez (5), Chantome (non noté) puis Koukou (5,5), Bellegarde (5,5), Diarra (5,5), Zoubir (5), Fortune (5), Maazou (3)
Les satisfactions :
Vachoux : il a confirmé sa très belle prestation réalisée au Havre. Un bon arrêt sur coup franc (11e), une bonne sortie à la 25e et surtout une belle envolée à la 59e qui a empêché les Ajacciens de revenir dans le match. Et comme tout bon gardien, il a la réussite qu'il faut quand la barre le sauve sur un coup franc de Sainati. À ce rythme là, Douchez n'est pas prêt de retrouver un poste de titulaire.
La défense centrale : à défaut d'être géniaux dans la relance, le duo Dankler-Cvetinovic est solide. Impériaux dans le jeu aérien, durs sur l'homme, les compères ont réalisé un match sérieux. Une charnière complémentaire avec notamment le Brésilien Dankler qu'on n'attendait pas à pareil fête en début de saison.
Pour le reste, Jean-Kévin Duverne, positionné à droite pour subvenir aux faibles prestations de Frédéric Duplus et d’Alvaro Lemos, a été moyen, ratant pas mal de contrôles et n'apportant quasiment rien sur le plan offensif. Cependant, il a dépanné sur un poste qui n'est pas le sien et c'est déjà pas si mal.
Karim Hafez semble un peu fatigué avec l'enchaînement des matchs. Clément Chantôme sorti prématurément (son genou a semble t-il tourné), c'est Djiman Koukou qui a pris le relais. Pas très à l'aise techniquement, il a eu le mérite de mettre le Racing sur les bons rails en marquant un beau but du pied gauche (21e).
La paire Bellegarde-Diarra a eu, comme d'habitude, une belle activité. Toujours à l'aise techniquement, Diarra gagnerait toutefois à lâcher plus vite son ballon. Jean-Ricner Bellegarde a été moins en vue balle aux pieds mais a assuré défensivement en harcelant sans cesse l'adversaire.
Les prestations d’Abdellah Zoubir et Kévin Fortuné n'ont pas été transcendantes même si les deux sont dans le coup du 2e but (frappe dévissée du 1er transformée en passe décisive pour le 2e).
Les déceptions :
Maazou : l'attaquant nigérien titularisé par Eric Sikora s'est positionné dans l'axe, dans un rôle de pivot. Ce qu'on demande à un avant-centre c'est d'être réaliste et efficace. Tout le contraire de la prestation de l'ex-Ajaccien. Une "passe" au gardien à la 3e, un pigeon tué à la 45e alors qu'il était à 6 mètres du but : bref, je n'en rajouterai pas. Devrait plutôt se consacrer à l'athlétisme. Et pendant ce temps là, Cristian Lopez est sur le banc...
Le manque d'ambition en deuxième période : le Racing a eu la chance de breaker en toute fin de première période et on s'attendait que les Lensois redémarrent sur les mêmes bases en seconde. Que nenni ! Résultat : si l'AC Ajaccio avait réduit le score - merci Wissa du raté à la 68e ! (après celui de la 1ère) - les jambes des Lensois n'en auraient pas fini de trembler. C'est dommage de ne pas profiter des deux buts d'avance pour tuer le match définitivement.
Le coaching d'Eric Sikora : un entraîneur qui gagne a raison selon l'adage. Positionner Duverne à droite, ça peut passer même si l'expérience avait déjà été tentée par Alain Casanova à Sochaux et elle s'était transformée en fiasco. Moussa Maazou avant-centre ? Je ne comprends pas. Était-ce parce qu'il affrontait ses anciens coéquipiers ? En tout cas, attendre la 85e pour faire entrer Cristian Lopez ne se justifie pas, surtout au vu de la prestation du titulaire. Pourquoi Eric Sikora s'entête à garder le buteur espagnol sur le banc ? Cela mérite explication.
L'adversaire : l'AC Ajaccio aurait pu mieux faire notamment si Wissa avait transformé des occasions qualifiées d'immanquables (1ère et 68e) ou si la barre n'avait pas repoussé un coup franc "juninesque" de Sainati (34e). Cette équipe n'a pas fermé le jeu en pratiquant, par instant, du bon football. Mais sans efficacité, les Ajacciens ne pouvaient pas espérer grand-chose.
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