En plein dans le MiL : retour sur la saison du RC Lens - septembre 2017
Après la fin de saison 2017-2018, où le RC Lens a connu un exercice très agité aux niveaux sportifs et extrasportifs, avec un maintien acquis à la 36e journée loin des ambitions initiales, l'heure est aux bilans. Sur MadeInLens, en plus de bilans individuels des joueurs lensois, nous vous proposons de revenir sur ces dix mois de compétition, ces dix mois qui verront l'équipe se battre pour sa survie, alors que chaque supporter Sang et Or espérait initialement voir ses joueurs lutter pour la montée en Ligue 1.
Après un mois d’août catastrophique, marqué par cinq défaites en cinq journées, l’envahissement de la pelouse du stade Bollaert-Delelis, le renvoi d’Alain Casanova et son remplacement par Eric Sikora, la trêve internationale intervient et permet à « Captain Siko » et son staff de travailler un peu plus sereinement, de prendre leurs marques et de commencer à façonner son effectif. Avec Robert Duverne, le nouveau coach lensois va d’abord travailler physiquement, remettant d’aplomb un groupe dont la préparation physique laissait à désirer. Pour leur premier match en septembre, les Sang et Or reçoivent Lorient et, face à l’un des leaders, les joueurs montrent un meilleur visage. Filip Markovic répond à l’ouverture du score de Gaël Danic, et Kévin Fortuné remet les deux équipes à 2-2 en seconde période, avant l’expulsion de Souleymane Diarra et un pénalty très généreux accordé aux Lorientais qui s’imposent sur le score final de 2-3.
Derniers du classement, les Sang et Or enchaînent immédiatement sur un derby à Valenciennes. Au stade du Hainaut, le Racing se montre intéressant, plutôt dominateur mais sans concrétiser ses actions et ce qui devait arriver arriva : sur un corner, le VAFC ouvre le score en seconde période et s’impose 1-0. Après cette septième défaite consécutive, le club lensois bat ses pires records et frôle celui du pire démarrage de l’histoire de la Ligue 2.
La réception de Quevilly-Rouen, pour la 8e journée, s’effectue dans un climat spécial : les associations de supporters lancent une grève des chants et des encouragements, le stade Bollaert-Delelis restant silencieux durant la rencontre. Il faut attendre la 70e minute pour que Jean-Ricner Bellegarde, d’une frappe lointaine, ouvre la marque avant que Moussa Maazou ne double la mise dans les arrêts de jeu. La spirale enfin brisée, le Racing peu souffler mais les supporters restent froids en fin de rencontre, attendant des confirmations pour se réjouir.
Sur la pelouse de Clermont la semaine suivante, c’est un pâle visage que montre RC Lens. Brouillons, imprécis dans leurs centres et leurs passes, les joueurs d’Eric Sikora s’inclinent sur une des rares actions auvergnates. A la 14e minute, à la suite d’une perte de balle stupide de Moussa Maazou dans le camp de Clermont, le contre est lancé et Ajorque trompe Nicolas Douchez en fin d’action. Trop maladroits, les Lensois n’égaliseront pas, livrant une prestation indigeste avec une seule frappe cadrée du match, signée Moussa Maazou à la 86e minute.
La réception du GFC Ajaccio le vendredi suivant permet aux joueurs d’Eric Sikora de faire un pas en avant. Victorieux sur le score de 2-0 grâce à un pénalty de Cristian Lopez (10e) et un but de Filip Markovic (93e), les Sang et Or quittent les deux dernières places et remontent à la 18e place. Cette deuxième victoire de la saison, si elle a eu du mal à se dessiner, permet surtout au Racing de souffler avant une deuxième trêve internationale qui sera aussi fortement bénéfique.
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