Stade Brestois - RC Lens : les notes de Madeinlens
Grâce à cette victoire, les Sang et Or remontent à la 6ème place du classement avec 21 points recollant ainsi au peloton de tête. Brest reste leader avec 25 points mais voit la concurrence affluer derrière lui.
Retrouvez les notes MadeInLensdes joueurs artésiens ainsi que les appréciations des principaux protagonistes de la rencontre.
Les notes du RC Lens :
Douchez (7) - Lala (6.5), Duverne (6), Cvetinovic (7), Hafez (5.5) - Klonaridis (6) remplacé par Autret (63ème), Bourigeaud (6), Bostock (8), Zoubir (5.5) remplacé par Guira (96ème) - Fortuné (5.5), Lopez (6.5)
Entraîneur : Alain Casanova (7)
Les (semi) déceptions :
Hafez (5.5) : Si l'Egyptien est courageux et plein d'allant offensif, il n'en reste pas moins friable sur le plan défensif. De nombreuses attaques bretonnes sont venus de son côté et peu de ses montées offensives ont apporté le danger. Attention cependant... Le latéral gauche lensois est à créditer d'un bon match dans l'ensemble.
Zoubir (5.5): Difficile de nommer un autre joueur lensois tant le collectif a primé ce soir. On citera cependant Zoubir, qui semble baisser de rythme et qui se révèle moins décisif dans les derniers mètres. Un manque d'impact dans le jeu offensif lensois, moins de présence physique et des difficultés à être dans le tempo. Souhaitons au talentueux joueur lensois que ce ne soit qu'une mauvaise passe.
Fortune (5.5) : S'il faut en nommer un troisième, nommons Fortune, moins décisif et moins tranchant qu'à son habitude. Ce poste de 9 et demi lui permet certes de partir de derrière et de percer dans l'axe, mais cela reste frustrant pour un joueur comme lui, avaleur d'espaces. En fin de match, l'attaquant Sang et Or a reculé, laissant le travail défensif à Lopez et restant à l'affût d'un contre pour faire parler sa vitesse. Un match, certes en demi-teinte, mais ce poste ne lui semble pas des plus profitables.
Les satisfactions :
John Bostock (8) : Mise à part trop de suffisance sur une relance qui a débouché sur une énorme occasion du stade Brestois, le leader technique lensois a été le grand homme du match. Passeur sur le corner décisif et à l'origine directe du but de Cristian Lopez, le joueur du Trinidad et Tobago a été le chef d'orchestre sang et or. Demande, contrôle, pied sur le ballon, dribble court, orientation du jeu. La classe. Jeu court, jeu long, frappe de balle, le milieu lensois est armé pour faire une très belle saison s'il ne tombe pas dans la facilité du geste. Métronome. Maestro.
Douchez (7) : Le portier lensois a fait un match de haut niveau. Décisif et admirable sur un coup-franc de Battochio (59ème), rassurant dans ses interventions et plein d'expérience en fin de match.
Cvetinovic (7) : nous aurions pu citer Lopez pour son énorme travail et son abnégation ou encore Lala pour son excellent match malgré son exclusion, mais on retiendra la solidité défensive de Cvetinovic qui s'est montré impérial dans les airs et qui a su marquer un but décisif. Sa seule erreur a été de lâcher Maupay sur le but mais ce dernier semblait hors-jeu.
Le coaching d'Alain Casanova (7): Le coach artésien avait décidé de reconduire sa composition habituelle tout en procédant à un seul changement, à savoir la titularisation du véloce Klonaridis en lieu et place de Gerard. Le schéma tactique restait donc inchangé : Casanova joua donc la continuité et la confiance. On peut encore douter de l'association offensive axiale mais on appréciera la qualité technque du jeu lensois et l'intelligence tactique qui a été de ne pas reculer en cette fin de match.
La note du Stade Brestois (6.5) : Le Stade Brestois 29 est leader et cela n'est pas étonnant tant les Bretons se montrent brillants dans la fluidité et l'allant de leur jeu offensif. La patte du coach Furlan est évidente dans cet état d'esprit. Cependant, le Stade Brestois a longtemps souffert de l'emprise territoriale des joueurs lensois qui avaient décidé de presser haut leurs adversaires afin d'annihiler toute construction offensive. Les Bretons procédaient alors par contres fulgurants et bien menés. Le pressing haut sur Bostock et Bourigeaud n'étaient pas assez mordant et la défense centrale semblait trop statique pour résister à la maîtrise des Sang et Or. Un football pétillant, tranchant mais sporadique s'opposa donc à une maîtrise lensoise plus calculée et progressive. Une belle opposition et un succès lensois finalement mérité.
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