Clermont – RC Lens : Le Racing est toujours en rodage
Face à Clermont, le RC Lens a mené au score, par l’intermédiaire de Zoubir d’une frappe croisée, mais a une nouvelle fois concédé l’égalisation en fin de match, vendredi, sur une finition en deux temps de Lopy (1-1). Deux points laissés en route qui confirment les difficultés artésiennes de ce début de saison.
En quête d’un second succès en championnat, le RC Lens se déplaçait en terre auvergnate pour y affronter un autre candidat naturel à la montée, Clermont. Pour l’occasion et malgré la présence des dernières recrues, Alain Casanova a décidé de reconduire son onze-type, à une exception près puisque Abdoul Ba, forfait de dernière minute, est remplacé par Dusan Cvetinovic, de retour de blessure. Comme souvent depuis le début de saison, les Lensois peinaient à rentrer dans leur match et s’en remettaient à Nicolas Douchez, doublement décisif en détournant une frappe lointaine en corner puis en réalisant une claquette bienvenue sur le corner qui suit (2e). S’installait alors un round d’observation au cours duquel les Lensois parvenaient à récupérer le ballon de plus en plus haut se montrant ainsi plus pressant sur le but de Jeannin.
Mathias Autret, une nouvelle fois décevant, se signalait d’une lourde frappe aux 16 mètres renvoyée du poing par l’international algérien (23e). Actif sur son côté, Abdellah Zoubir terminait fort ce premier acte et obligeait le portier clermontois à une nouvelle parade des deux poings, à la suite d’une frappe lointaine (32e). La plus grosse occasion lensoise intervenait quelques instants plus tard et matérialisait la bonne période artésienne. Scaramozzino faisait la différence côté gauche et centrait fort dans la surface de réparation, Fortuné, trop court, ne pouvait qu’effleurer le ballon finalement repris du bout du pied par Zoubir mais insuffisant pour tromper la vigilance de Jeannin (38e). Un sérieux avertissement qui avait le don de réveiller les Clermontois qui terminaient le premier acte en se montrant de nouveau dangereux sur corner (45e+1).
Abdellah Zoubir pensait avoir fait le plus dur
Le début de seconde période confirmait les bonnes intentions affichées par le Racing dans la deuxième moitié du premier acte. Si Kévin Fortuné est le premier à se mettre en évidence d’une frappe enroulée bien captée par Jeannin (47e), c’est bel et bien Abdellah Zoubir qui fit sauter le verrou clermontois. Bien servi en profondeur par John Bostock, l’ailier artésien prenait de vitesse Rivieyran avant d’ajuster d’une frappe croisée l’infortuné portier clermontois (0-1, 55e). Une ouverture du score loin d’être imméritée mais qui eut pour effet d’endormir les troupes artésiennes. Sonné mais loin d’être achevé, Clermont se reprend et se projette avec entrain dans les couloirs. Entré en jeu à la place de Centonze, Dugimont prenait alors régulièrement le dessus sur Anthony Scaramozzino, un duel perdu de mauvais augure quant à la suite du match.
L’entrant se signale une première fois par un centre intercepté d’un tacle désespéré par Jean-Kévin Duverne, à deux doigts de tromper son propre gardien (68e). Le Racing se mettait alors à reculer, prenant le risque de voir un ballon négocié ou relancé retomber dans les pieds clermontois. Kenny Lala passait proche de la correctionnelle en loupant son intervention devant Jobello, qui ne se privait pas de défier en duel Nicolas Douchez, une nouvelle fois décisif (73e). Un avertissement qui ne restait pas sans suite, puisque Clermont finissait par égaliser quelques instants plus tard. Pas attaqué aux 20 mètres, Dugimont rentrait dans l’axe avant d’allumer une mèche du pied gauche, en embuscade Joseph Lopy profitait du mauvais renvoi de Nicolas Douchez pour inscrire le but égalisateur en deux temps (1-1, 75e).
Les deux équipes tentaient bien d’arracher la victoire dans un dernier quart d’heure assez décousu, mais ni John Bostock, sur coup franc (78e), ni Guerbert, d’une ultime frappe lointaine, ne parviennent à forcer la décision dans ce match. Le Racing laissait alors filer deux précieux points et l’occasion de se rassurer à quatre jours de la réception d’Orléans au stade Bollaert-Delelis, un match déjà décisif. En attendant, les Lensois restent englués dans la deuxième partie de tableau et peinent à trouver leur rythme de croisière.
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