Amiens SC - RC Lens : les notes de MadeInLens
Le RC Lens se déplaçait ce samedi sur la pelouse de l'Amiens SC pour le compte de la 22e journée de Ligue 2. Une semaine après la claque reçue à Bollaert contre le Nîmes Olympique (1-3), les Lensois ont de nouveau chuté, dans le temps additionnel, en terres picardes (2-1). Bousculés en début de match, les hommes d'Alain Casanova ont finalement ouvert le score par l'intermédiaire de Cristian Lopez, sur penalty, peu après le quart d'heure de jeu. Trop faciles, les Artésiens ont fini par payer l'addition en toute fin de match. Avec deux buts de Mamilonne et Kamara, les Amiénois ont sévèrement sanctionné l'attentisme des visiteurs.
Au final, ce deuxième défaite consécutive freine un peu plus les ambitions d'un club visant le titre depuis le début de la saison. Le RC Lens chute ainsi à la 3e place et pourrait même être ejecté du podium en cas de victoire du Stade de Reims face au Red Star.
Retrouvez les notes MadeInLens des joueurs artésiens ainsi que les appréciations des principaux protagonistes de la rencontre.
Les notes du RC Lens :
Douchez (4,5) – Oparé (4,5) puis Zedadka, 68e, Duverne (5), Cvetinovic (6,5), Lala (4,5) – Gerard (4) puis Autret, 85e, Bostock (5,5), Bourigeaud (5), Zoubir 3,5 puis Erasmus, 90e+3 – Fortuné (5,5), Lopez (6)
Entraîneur : Alain Casanova (3)
Les satisfactions :
Cristian Lopez : Unqiue buteur du RC Lens. Il a lui-même été chercher son penalty. Ses appels tranchants auraient mérité bien plus de considération de la part de ses partenaires. Remuant sur le front de l'attaque, il n'a jamais ménagé ses efforts. Plutôt en vue sur le plan offensif en première période, il a réalisé un vrai travail de repli défensif au retour des vestiaires. Insuffisant pour empêcher son équipe de s'incliner.
Dusan Cvetinovic : Le défenseur serbe a souffert. Confronté à un Aboubakar Kamara en grande forme, le stoppeur artésien a tout d'abord montré des limites, avant de livrer de nombreux duels avec l'attaquant picard. Surtout, il a longtemps repoussé l'échéance en deuxième période. Toujours bien placé, régulièrement en couverture, il a écarté bon nombre de ballons dangereux.
Les déceptions :
Abdellah Zoubir : L'intermittent du spectacle par excellence. Capable de fulgurance, comme sur l'action obligeant Gurtner à concéder un corner, il a surtout traversé la rencontre tel un fantôme. Incapable d'éliminer son adversaire, il a tout simplement abandonné son équipe en seconde période. La mentalité n'est clairement pas en adéquation avec ses qualités footballistiques.
Benjamin Bourigeaud : Il a été à l'image de son équipe, à savoir beaucoup trop facile. Positionné très bas en première période, afin de faciliter le travail de construction au coeur du jeu, il a subi la pression adverse au retour des vestiaires. Surtout, il est condamnable pour son manque d'initiative dans le temps fort lensois. Insuffisant.
Le coaching d'Alain Casanova :
Une première mi-temps satisfaisante, marquée par une approche tactique qui a déstabilisé son homologue amiénois. L'apport des latéraux au coeur du jeu a permis à son équipe de prendre progressivement le contrôle de la situation. Pour autant, celle-ci s'est endormie en deuxième période sans que Casanova ne donne le sentiment de peser sur les événements. Ces changements tardifs ni changeront rien, le Racing a payé son attentisme en rentrant bredouille de son déplacement en Picardie. Il a beau dire que la finalité est cruelle, il s'est montré incapable de donner ce petit supplément d'âme à son équipe. Le talent a beau être là, les Amiénois ont démontré que l'état d'esprit pouvait renverser des montagnes.
La note de l'Amiens SC (6) :
Une entame de match intéressante. Désireux de presser leurs adversaires, afin de les empêcher d'installer leur jeu, les Amiénois ont été punis à la suite d'une faute évitable dans leur surface de réparation. Sonnés, ils sont finalement progressivement revenus dans la rencontre, dans le sillage du duo Fofana-Kamara. En grande forme, l'attaquant samarien a inscrit le but de la victoire. Avant lui, Mamillone avait permis aux siens de recoller au score. Si les trois hommes sortis du banc se sont montrés décisifs, tout le mérité en revient à Christophe Pelissier. Conscient du déséquilibré créé par les latéraux adverses dans le coeur du jeu, il a recadré ses joueurs avant d'apporter la touche finale par le biais de changements payants. Un récital de coaching.
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