Pablo Correa et la réussite de Nancy sur les coups de pied arrêtés
Alors que le RC Lens ne marque pas sur corner (ni sur coup-franc d'ailleurs et on ne parlera pas des pénaltys) cette saison, ce n'est pas le cas de Nancy, qui en est déjà à 7 buts sur coups de pied arrêtés (4 corners, 3 coups-francs). Dans L'Est Républicain, l'entraîneur lorrain Pablo Correa se livre au sujet de cette réussite... qui n'est pas due au hasard.
« L’an dernier, je me rappelle d’un match à Picot au cours duquel on avait obtenu dix-sept corners sans avoir mis l’adversaire en danger une seule fois. » « C’était quelque chose de complètement anormal. Sur un corner, il faut être capable d’être dangereux quelle que soit l’équipe en face. Même si on affrontait le Real Madrid qui a des forts joueurs de tête comme Ramos ou Varane, on devrait pouvoir marquer un but de cette façon. » « Nos frappeurs sont Benoît Pedretti, Loïc Puyo et Antony Robic, uniquement des recrues. Ce n’est pas un hasard. » « On ne les a pas pris que pour ça, évidemment, mais c’est une qualité qui a compté au moment de les choisir. Ils ont une régularité dans leurs frappes qui aide toute l’équipe à penser que l’on peut marquer à n’importe quel moment sur coups de pied arrêtés. Du coup, les mouvements à la réception des centres s’effectuent avec le bon état d’esprit. Et même lorsque c’est moins bien tiré comme le corner de Loïc au Red Star sur le but de Julien (Cétout), c’est possible de trouver le chemin des filets parce que les joueurs à la réception y croient. »
Les Sang et Or sont donc prévenus pour le match de ce lundi au stade Bollaert-Delelis.
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