Nicolas de Tavernost veut repasser à 18 clubs en Ligue 1

Dans L'Equipe, Nicolas de Tavernost souligne ses envies de changements au sein du football professionnel, notamment avecle nouveau syndicat Première Ligue. Et le propriétaire des Girondins de Bordeaux espère ainsi se calquer sur le système anglais pour la répartition des droits TV et affirme son envie de revenir à 18 clubs.

Comment jugez-vous la crise qui secoue le football français ?

« Ce n'est pas nouveau, même si ça prend un peu d'intensité en ce moment. Depuis que l'on a repris Bordeaux, en 1999, il y a des crises de gouvernance à répétition. Ce qui nous a d'ailleurs toujours surpris… Aujourd'hui, il y a des changements structurels à opérer. Ce n'est pas seulement une question d'hommes. Il faut que les intérêts économiques des clubs soient mieux pris en compte. Le syndicat Première ­Ligue est une première étape. Mais mon sentiment est qu'il faut un système à l'anglaise avec un syndicat professionnel et une société commerciale qui gère les droits télé, ainsi que tout ce qui relève du business. Comme en Angleterre, chaque club deviendrait actionnaire de cette société. Quand il y a une descente ou une montée, on vend ses titres. Pour le reste, les affaires régaliennes doivent être gérées par la Fédération. »

[...] Vous êtes également favorable au retour à 18 clubs en Ligue 1...

« Bordeaux était le seul club présent, à l'époque, au conseil d'administration de la Ligue qui s'était opposé au passage à 20 clubs en L 1. C'était absurde. Désormais, il s'agit d'une réforme urgente à mener. Si ce n'est pas en un an, on peut la faire en deux ans. Il faut accompagner ce mouvement. Mais il faut revenir à 18 clubs en L 1, notamment, car cela donnera plus de ressources aux clubs. »