L'UNFP demande la fin des pelouses synthétiques

stade gazon pelouse
Assez rares en France (Lorient, Nancy), les pelouses synthétiques ne plaisent pas forcément aux joueurs et peuvent même être à l'origine de blessures, comme ce week-end le Lillois Sofiane Boufal. Si la LFP a interdit ce type de pelouse à partir de 2018, l'UNFP demande aux clubs de les remplacer au plus tôt pour revenir aux traditionnelles pelouses en gazon.

Le communiqué de l'UNFP :

La blessure de Sofiane Boufal, samedi dernier à Lorient, ne peut pas laisser indifférents tous ceux – et au premier rang desquels l'UNFP et la FIFPro - pour qui l'intégrité physique des joueurs doit être - ou redevenir - une priorité et éclipser toutes autres considérations (climat, entretien, coût) ou prétextes (fluidité du jeu, trajectoire du ballon…).
Toutes les études arrivent à la même conclusion : la pratique professionnelle du football sur des surfaces synthétiques entraînent, avant même d'évoquer les blessures comme celle du milieu lillois, traumatismes musculaires, torsions et stress au niveau des articulations, brûlures, qui finissent par laisser des traces au niveau d'organismes déjà lourdement sollicités.
C'est la raison pour laquelle l'UNFP demande à la LFP, organisateur de la compétition, d'agir pour que la totalité des clubs de Ligue 1 soit dotée d'une pelouse naturelle, et ce dès le début du prochain exercice. Cela permettrait d'éviter que les joueurs (les résidents, bien sûr, et ceux des dix-neuf autres équipes, venues les rencontrer au moins une fois dans la saison) soient confrontés aux risques inhérents à la surface synthétique, pas le moins du monde appropriée à la bonne pratique de leur métier de footballeur.


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