Assadourian : « Je ne veux pas d'une fin de saison calme »

A l'opposé de l'équipe première du Racing, la réserve réalise un excellent championnat et, en cette fin de saison, Eric Assadourian espère bien que son groupe continuera sans lever le pied, comme il le confie dans Nord-Eclair.

« C'est le point positif dans une rencontre où les deux équipes n'ont pas été à la hauteur du niveau espéré. Lensois comme lillois ont un potentiel bien supérieur à ce qui a été démontré lors de ce derby. La force des deux équipes a tendu vers cet équilibre. Nous restons en phase avec nos objectifs de compétition mais aussi avec ceux de formation.
Certains garçons ont progressé à un point qu'ils montrent aujourd'hui toute l'étendue de leur potentiel. C'est intéressant pour le Racing Club de Lens. » « Ça va être un nouveau derby sympa à jouer face à un adversaire qui joue la montée. Il y aura de l'enjeu dans ce match comme avant celui d'Aubervilliers voilà quinze jours. Pour prétendre au National, Dunkerque aura besoin de chercher la victoire. » « Je ne veux pas d'une fin de saison calme. J'ai envie d'exaltation. C'est pourquoi j'ai demandé aux garçons d'être inventif et créatif dans le jeu en recherchant des choses spécifiques dans les gestes qui amènent l'efficacité, les combinaisons de jeu et les intentions. Il faut que le public se régale en voyant mon équipe jouer »« On doit avoir peur de quoi ? J'ai assisté jeudi à une rencontre du championnat de première division belge entre le Standard de Liège et Genk. Il y avait 30 000 supporters qui au bout d'une demi-heure de jeu chantaient " on se fait chier " (sic). Quelque part, ils avaient raison. Je combats cette philosophie du football en demandant à mes gamins de combiner foot de rue mélangé avec du football de haut niveau. C'est ce qu'on va essayer d'appliquer contre Dunkerque. » « Cette approche du jeu qu'on a eu face à Bastia ou devant Aubervilliers récemment, c'est ça qui fait vibrer les gens et leur donne envie de se rendre au stade. Il faut tenter des choses avec le ballon. Prenez le FC Barcelone. Même s'ils sont sûrement déçus d'avoir été éliminé en demi-finale de la Ligue des Champions et de terminer deuxième du championnat espagnols, ils gardent le sourire et les mêmes principes de jeu car ils aiment le football. D'ailleurs, ça ne les a pas empêché de gagner des matches derrière. »


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