Jean-Guy Wallemme, son départ à Coventry, et son transfert avorté à Montpellier en décembre 1997

Jean Guy Wallemme RC Lens
S’il a été et restera une grande figure de l’histoire du RC Lens et l’un des hommes ayant mené les sang et or à leur premier titre de champion de France en 1998, Jean-Guy Wallemme avait quitté le club lensois en juillet 1998 pour rejoindre Coventry. Dans une interview à MadeInLens, celui qui a aussi entraîné le Racing est revenu sur les raisons qui avaient motivé son départ vers l’Angleterre, parmi lesquelles l’exigence de tous les instants de Daniel Leclercq. L’occasion, également, de raconter une anecdote méconnue de transfert avorté au Montpellier Hérault SC de Louis Nicollin… en décembre 1997.

Après le titre, vous partez à Coventry. Est-ce un regret pour vous d’avoir fait ce choix ?

« Avec le recul, je voulais partir car j’avais déjà failli partir au mois de décembre, je devais aller à Montpellier et faire un échange avec Laurent Robert. Peu de gens l’ont su. Louis Nicollin m’a expliqué le pourquoi du comment lors de la demi-finale de Coupe de la Ligue. Alors que j’avais presque signé à Montpellier, plus de sons, plus d’images. Je me demandais pourquoi, mais on s’est retrouvé et j’ai dit : « Peut-être que c’est parce que j’ai des longs cheveux et de la barbe, je ne sais pas mais dites-moi pourquoi, parce que tout était carré et, du jour au lendemain, plus de nouvelles. » Il m'a explique tout en fin de saison. Donc, déjà, avec le recul, il y avait des envies de partir, parce qu’il y avait l’exigence de Daniel Leclercq, exigence que j’ai vécue encore derrière quand je suis revenu en tant qu'entraîneur. Il l’a dit lui-même puisqu’il a dit que j’ai été le seul capable d’apaiser un peu son exigence. Etre exigeant, c’est une chose : il l’était et il l’est toujours. L’anecdote, qui est assez malheureuse, c’est que, quand je suis revenu entraîneur, on va jouer à Troyes et il me fait la gueule parce que je ne joue pas en 4-3-3. On va quand même gagner à Troyes, je reviens et je dis : « Daniel, tu as ton épouse qui est malade, tu ne peux pas lâcher les rênes un peu ? Ce n’est pas possible... » Je ne vais pas dire que c’était usant, mais, quand tu as 30 balais, tous les jours tu es en discussion avec lui, il te prend à témoin sur certaines choses… Ce qui te fait avancer, c’est que tu gagnes le samedi. Après le titre, j’ai voulu aussi partir à Coventry pour découvrir l’Angleterre. C’est comme ça. »

Propos recueillis par Pascal Guislain (RBM 99.6FM) pour MadeInLens


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