Jean-Guy Wallemme, son départ à Coventry, et son transfert avorté à Montpellier en décembre 1997
Après le titre, vous partez à Coventry. Est-ce un regret pour vous d’avoir fait ce choix ?
« Avec le recul, je voulais partir car j’avais déjà failli partir au mois de décembre, je devais aller à Montpellier et faire un échange avec Laurent Robert. Peu de gens l’ont su. Louis Nicollin m’a expliqué le pourquoi du comment lors de la demi-finale de Coupe de la Ligue. Alors que j’avais presque signé à Montpellier, plus de sons, plus d’images. Je me demandais pourquoi, mais on s’est retrouvé et j’ai dit : « Peut-être que c’est parce que j’ai des longs cheveux et de la barbe, je ne sais pas mais dites-moi pourquoi, parce que tout était carré et, du jour au lendemain, plus de nouvelles. » Il m'a explique tout en fin de saison. Donc, déjà, avec le recul, il y avait des envies de partir, parce qu’il y avait l’exigence de Daniel Leclercq, exigence que j’ai vécue encore derrière quand je suis revenu en tant qu'entraîneur. Il l’a dit lui-même puisqu’il a dit que j’ai été le seul capable d’apaiser un peu son exigence. Etre exigeant, c’est une chose : il l’était et il l’est toujours. L’anecdote, qui est assez malheureuse, c’est que, quand je suis revenu entraîneur, on va jouer à Troyes et il me fait la gueule parce que je ne joue pas en 4-3-3. On va quand même gagner à Troyes, je reviens et je dis : « Daniel, tu as ton épouse qui est malade, tu ne peux pas lâcher les rênes un peu ? Ce n’est pas possible... » Je ne vais pas dire que c’était usant, mais, quand tu as 30 balais, tous les jours tu es en discussion avec lui, il te prend à témoin sur certaines choses… Ce qui te fait avancer, c’est que tu gagnes le samedi. Après le titre, j’ai voulu aussi partir à Coventry pour découvrir l’Angleterre. C’est comme ça. »
Propos recueillis par Pascal Guislain (RBM 99.6FM) pour MadeInLens
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