Alaeddine Yahia et le traumatisme encore fort de la relégation de Nancy

« (Je me faisais de Nancy) Une idée pas très éloignée de ce que j’ai découvert. Je savais que ça serait difficile car quand on descend c’est toujours difficile. Mais je ne regrette pas, j’adore les challenges, j’aurais pu aller dans le Sud, dans le confort, j’ai même été à deux doigts de signer à Nîmes. Quand on descend, il reste toujours un traumatisme et sans doute qu’il y avait des équipes mieux préparées que Nancy pour monter. » « Mentalement, il faut oublier, si on vit dans le passé, c’est cuit. Voilà ce que je dis à mes coéquipiers, j’espère être écouté, même si ça ne fait que deux mois que je suis là. Je suis quelqu’un de positif, mais je dis toujours les choses en face. Mes coéquipiers savent ce que je pense. Attention, je ne revendique rien comme rôle, mais je joue ma 17e saison en pro. C’est une expérience qui compte pour aider les jeunes. J’ai toujours le même amour du foot, j’aime la compétition. Et croyez-moi, c’est la vie d’après qui sera le plus dur. Je jouerai au football jusqu’à mon dernier souffle. »

Source : L'Est Républicain