Sébastien Roudet : « À partir du moment où l’on suit une ligne directrice »

« Ce n'est pas un hasard. Ça ne tourne pas comme ça mais à partir du moment où l'on suit une ligne directrice... Auparavant, je ne faisais pas trop attention à mon alimentation. Bon, je n'allais pas non plus au McDo tous les jours. Mais je retiens ce sérieux et cet investissement à l'entraînement pour expliquer le fait que je dure. Je suis un compétiteur et j'ai envie de gagner à toutes les séances d'entraînement sans les rater. Mon corps est habitué aux efforts. Je ne peux pas non plus me permettre de couper. Il faut alors trouver un équilibre. Donc, je ne sais pas quand j'arrêterai. Je continue de suivre des exemples magnifiques, comme Florent Balmont, David Ducourtioux, etc... Se fixer une date d'arrêt, c'est se fixer une limite. Quand je débutais, il y a très longtemps (novembre 1998), et que je voyais les anciens, je pensais que ce serait dur de durer. C'est surprenant de me voir faire aujourd'hui toujours autant d'efforts. Je me surprends au niveau vitesse, tonicité. J'ai perdu mais je ne suis pas encore à la rue. Sur un sprint avec un joueur rapide, je ne suis pas très loin. Je ne prends pas 10 mètres. »

Source :L'Equipe