Rolland Courbis : « J’ai remonté le club et maintenant je pars »
Après sa démission de son poste d'entraîneur de Montpellier, Rolland Courbis s'épanche dans L'Equipe et l'ancien Lensois charge un peu son président, Louis Nicollin, qui ne l'a pas ménagé ces derniers mois.
« Dans un club, le plus important, c’est le président, Loulou ne l’a pas compris. Mon président n’est pas un ennemi, je préfère donc partir avant que nos disputes ne deviennent plus virulentes. Je ne vais pas reprocher à Loulou de trouver Der Zakarian ou Thierry Laurey de bons entraîneurs... Ils ont un avantage : ils sont pailladins. Je vais l’embrasser tendrement même s’il m’a mis des coups. Quand il dit : "Qu’il fasse comme Bielsa, qu’il parte s’il n’aime pas l’argent ou c’est moi le patron…" J’ai avalé, je ne voulais pas laisser le club en bas mais là, ça va. Quand j’entends : "On ne quitte pas le navire..." Mais quel navire ? Pour lui, je suis le seul responsable des sept premiers matches, ce n’est pas mon analyse. Je me suis fait fracasser les trois premiers mois, mais je suis resté, j’ai remonté le club et maintenant je pars. Je suis désolé d’être le premier entraîneur à quitter Loulou. J’aurais même aimé avoir plus de discussions avec lui, parfois, pour que je lui explique comment je voyais les choses. Loulou, j’ai une énorme affection pour lui mais il a fallu que je sois patient avec ce que j’ai pris... »
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