Geoffrey Kondogbia : « Ça change beaucoup de la France »
Désormais à l'Inter Milan depuis le début du mercato, Geoffrey Kondogbia évoque son transfert et ces dernières semaines, très riches en émotions avec son transfert et la naissance de son enfant. Dans L'Equipe, l'ancien Lensois revient sur cette période, mais aussi sur l'accueil des supporters de l'Inter et les différences qu'il a déjà constatées par rapport à la France.
En un mois, vous êtes devenu papa, avez été transféré dans un nouveau club pour une somme élevée (37 M€ + bonus) et découvert un nouveau pays. Ce sont les semaines les plus intenses de votre vie ?
« Ça s'est fait rapidement sur tous les plans, c'est vrai (rires). Bien sûr, je distingue ma vie personnelle et le côté foot. Je suis content de la manière dont je l'ai géré, et de la façon dont ça s'est terminé. À partir du moment où on prend du recul, où on fait la part des choses, cela se passe bien. C'est une période que j'avais déjà vécue quand je suis passé de Séville à Monaco il y a deux ans, ce n'était pas quelque chose que je découvrais, donc il n'y a pas eu d'appréhension. »
Avant d'évoquer votre choix de l'Inter, revenons sur cette scène où l'on vous a vu, après votre signature, sauter, chanter avec les supporters. Vous êtes un faux calme, en fait ?
« C'est peut-être la première fois que je me lâche autant devant un public (rires). Ça s'est fait comme ça, naturellement. Quand on voit comment on est reçu par les supporters, dans une ambiance aussi chaleureuse, ça donne envie de donner le maximum. »
Au bout de quelques jours de stage, qu'est-ce qui vous a le plus surpris dans votre nouveau quotidien ?
« Ça change beaucoup de la France, en fait. Il y a plus d'exigence, plus de travail. Par exemple, cette semaine, on peut sortir pour des séances de 2 h 45' - 3 heures, avec beaucoup de courses. J'avais déjà l'habitude à Séville mais là, on travaille beaucoup, beaucoup plus. Tout est plus pointilleux dans les séances. Tactiquement, par exemple, on travaille même sur des détails. »
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