Sibierski : Manchester City, « ça ne se refuse pas »
Dans So Foot, l'ancien Lensois revient sur son passage en Angleterre et son départ de Lens vers l'Angleterre.
Manchester City : C’est Kevin Keegan qui vous appelle ! Ça ne se refuse pas. Puis c’est simple, je mets le nom des joueurs sur le papier : Anelka, Reyna, Given, McManaman, Fowler … L’équipe était loin d’être dégueulasse, puis jouer en Angleterre, c’est un rêve. Je suis un gars populaire, ça a compté dans mon choix aussi, City est un club populaire, j’aime le peuple. A Manchester, tu vois plus de bleu que de rouge. Battre United, c’est la chose principale pour les supporters, tu peux même aller jouer en Championship l’année suivante, les supporters ne t’en tiennent pas rigueur si tu tapes United. C’est extraordinaire. Après, j’ai peur que les supporters ne se reconnaissent plus, aujourd’hui, dans ce club, l’âme du club est en jeu même si je me réjouis de voir City en haut de l’affiche.
Newcastle : Le début a été compliqué, je suis venu gratuitement, ce qui n’est pas logique pour le supporter de Newcastle, tu dois coûter 10-11 millions d’euros pour valoir quelque chose à leurs yeux. Des joueurs dans le vestiaire lâchent même des : « Newcastle perd de son standing ». Mais j’ai mis tout le monde d’accord rapidement, au bout de deux mois, les supporters chantaient mon nom. C’est mon plus grand regret d’y être resté seulement une année, je jouais quand même avec Scott Parker, Emre, Milner, Owen, Martins…. Je serais resté s’il n’y avait pas eu un président incompétent, un de plus…
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