Martins Pereira : « Lens reste mon club de cœur »

Formé à Lens, le défenseur nantais évoque son club formateur lors d'une interview accordée au site officiel du FC Nantes.

Quel sentiment t'anime avant de retrouver le RC Lens, ton club formateur ?
Jonathan Martins Pereira :
« Lens reste mon club de cœur. J'y ai évolué six ans et appris le métier de footballeur. J'ai passé toutes les catégories d'âge. J'ai même reçu à l'âge de 17 ans "La Gaillette d'Or" qui distingue le meilleur joueur du centre de formation. C'est une grande fierté car c'est le vote de tes coéquipiers et de tes entraîneurs. Là-bas, j'ai rencontré des gens exceptionnels dans la vie et dans le football comme Olivier Bijotat, un super formateur. C'est une belle période de ma vie. Toutes les valeurs de ce club me plaisaient vraiment. Il y a un esprit famille. En partant de Bayonne, ce n'était pas la destination la plus facile, tout seul, à 14 ans. Mon père m'a amené et m'a convaincu de rester. Bien heureusement ! Comme le dit le film, tu pleures en arrivant, et en partant. C'est vraiment une belle région. »

A quel poste évoluais-tu ?
Jonathan Martins Pereira :
« Je m'entraînais avec le groupe pro, en tant que défenseur central. A l'époque, il y avait devant moi du très "lourd" avec Vitorino Hilton, Adama Coulibaly et Nicolas Gillet. J'avais très peu de chance de jouer face à ces joueurs de qualité. J'ai donc pris la décision de partir pour obtenir du temps de jeu à Amiens. Et puis en "dépannage", on m'a proposé le couloir droit. Je ne voulais pas et, finalement, ça m'a plu parce que tu prends du plaisir à attaquer. Je suis resté latéral droit et, aujourd'hui, je ne me vois plus retourner dans l'axe ! Mais on ne sait jamais… »

Jonathan Martins Pereira, Lens tient une place importante dans le paysage footballistique français…
Jonathan Martins Pereira :
« Lens reste un grand club en France. Il y a un stade exceptionnel. J'y suis retourné avec Ajaccio. Je n'ai jamais porté le maillot avec les pros, et pourtant, le public a applaudi à mon nom. C'est toujours un plaisir d'y retourner. Lorsque j'y étais, le club disputait la Ligue des Champions. C'étaient les belles années, la grande époque de Lens. Vraiment, il demeure un grand club, et comme le FC Nantes, il redeviendra un des clubs phares en France. »


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