Eric Carrière et ses difficultés avec les entraîneurs lensois

Revenant sur sa carrière lensoise pour le site Hors Format, l'ancien milieu du Racing aborde ses relations souvent compliquées avec les différents entraîneurs (Muller, Gillot, Roux, Papin et Papin/Leclercq) qu'il a connus à Lens.

Comment expliquez-vous que vous ayez connu tant de difficultés avec chacun des entraineurs passés par Lens ? Avec Gillot, cela a pris du temps mais, lors de sa dernière saison, en 2006/2007, vous jouez plus régulièrement.
C’est vrai mais ça n’a jamais été l’entente parfaite entre nous.

Pourtant c’est un entraineur connu pour avoir une vraie philosophie de jeu. Pourquoi n’étiez-vous pas en phase ?
Il y a plusieurs éléments. A l’époque, je pense que c’était un entraineur qui préférait les joueurs en capacités de faire des différences individuelles. J’ai l’impression qu’il a un peu évolué sur le sujet. On s’est croisé lorsqu’il était encore à Sochaux et il me disait : « J’ai un super joueur, Nogueira, il me fait penser à toi ». Je pensais : « Attends, tu aurais pu me faire jouer un peu plus quand même ! » (rires) Et puis il y a un autre élément, qui rejoint un peu mes difficultés à Nantes : j’étais très apprécié des supporters. Même chose quand Guy Roux est arrivé : j’avais l’impression que cela dérangeait.

Comment un entraineur peut-il prendre un compte le paramètre du public dans un choix de joueurs ?
Ce n’est qu’une interprétation de ma part.

On sait que vous êtes quelqu’un de modéré dans vos propos, si vous le dites, c’est que vous le pensez, non ?
Je l’ai ressenti. Comment est-ce possible ? Je ne sais pas. Daniel Leclercq, c’était pareil, je le dérangeais très clairement. C’est fou…

 


Commenter cette actualité (...)