Saison 2018-2019 du RC Lens : le bulletin de Jérémy Vachoux

Et après Mehdi Tahrat hier, continuons avec Jérémy Vachoux aujourd'hui.

La saison de Jérémy Vachoux

Faire le bilan de Jérémy Vachoux, ce n’est pas chose aisée, vous le comprendrez bien...Du coup, je m’adresse à lui, sous la forme d’un message.

« Ah Jérémy… Difficile d’être sévère avec toi. Tu as fait beaucoup pour le Racing la saison dernière. Tu es un garçon attachant et sympathique que le public lensois apprécie, comme le prouve cette ovation reçue lors de l’ultime journée de championnat contre ton futur club… Mais voilà, l’expulsion de Jean-Louis Leca à Troyes t’a remis sur le devant de la scène. Nous n’étions pas plus inquiet que cela car nous connaissons tes qualités. Et au final, tes erreurs lors du match décisif à Dijon vont rester dans beaucoup de tête de supporters lensois et dans la tienne certainement. Ces mauvais souvenirs s’estomperont avec le temps, notamment si le Racing arrive à accéder à la ligue 1 la saison prochaine. Tu as assumé tes erreurs et chacun sait que le poste de gardien est ingrat. Les arrêts décisifs sont vite effacés au profit de « bourdes », surtout lorsque ces dernières se produisent à des moments aussi importants pour un club. Je ne te cacherai pas que, sur l’instant, je t’en ai voulu. Tu as eu moins de chance qu’Hugo Lloris : imagine que sa relance ratée en finale de Coupe du Monde se produise à 0-0… Comme quoi, deux erreurs presque similaires n’ont pas le même effet...

Cependant, la force d’un sportif de haut niveau est de savoir rebondir. C’est ce que je te souhaite dans ton nouveau club, l’US Orléans. Les vacances vont te faire du bien et il sera temps alors de tourner la page lensoise pour te consacrer à tes nouvelles couleurs. Alors, bonne chance à toi et bonne continuation ».

Non noté

Relégué une nouvelle fois en gardien numéro 2 à la suite de l’arrivée de Jean-Louis Leca, Jeremy Vachoux ne s’attendait certainement pas à finir son aventure lensoise de la sorte… Le changement d’air à Orléans ne pourra que lui faire du bien.

Nicolas Zatti